Les ministères du Commerce et de l’Agriculture subissent les augmentation des prix des produits de base
DIA-04 novembre 2021: Les prix de plusieurs produits de base poursuivent leur augmentation pour le deuxième mois consécutif. Malgré les décisions et autres dispositions prises par les Pouvoirs publics, les prix n’ont pas baissé, mais pis encore ils ont augmenté.
A ce titre, les Algériens étaient choqués quand le prix du poulet avait atteint les 450 DA. Malgré un boycott imposé des viandes rouges en raison de leurs prix inaccessibles, ces derniers ont poursuivi leurs augmentations. De 450 DA, le prix du poulet a attient actuellement le record de 520 DA. Ainsi, le prix d’un poulet moyen de deux kilogrammes dépasse les 1 000 DA.
Il en est de même pour la pomme de terre, considérée comme un produit de première nécessité et inévitable pour les familles algériennes qui l’appellent à juste titre « la viande du pauvre ».
Alors que les Algériens se plaignaient des prix de ce tubercule qui avait atteint les 80 DA en septembre dernier, actuellement son prix a doublé pour culminer à 150 DA le kilogramme.
L’augmentation du prix de la pomme de terre est intervenue malgré le déstockage de plus de 10 000 tonnes en l’espace de deux mois et de la vente de ce produit à 50 DA le kg dans les points de vente relevant des organismes publics. Les détaillants écoulent la pomme de terre trois fois le prix fixé par les Pouvoirs publics.
Le prix de la tomate a également triplé en deux mois de même que les autres fruits et légumes au point où la ménagère a du mal à faire ses courses et remplir son couffin.
Malgré la décision d’autoriser les agriculteurs de vendre leurs produits directement aux consommateurs, les prix n’ont pas cessé d’augmenter. Les spéculateurs et autres barons du marché des fruits et légumes, interceptent les agriculteurs à leur entrée aux marchés pour acheter toutes leurs marchandises et la revendre à des prix qu’ils imposent à leur guise.
Les barons qui pullulent dans le secteur ont ainsi réussi à battre, comme à l’accoutumée, les ministres de l’Agriculture et surtout du Commerce dans la mesure où ces deux ministères n’ont jamais réussi à réguler le marché. Les décisions prises par ces deux ministères ont toujours été piétinées par les barons des marchés des fruits et légumes, lesquels ont toujours eu le dernier mot en imposant leur diktat au grand dam des consommateurs algériens, contraints au rationnement de leurs courses.
A cela s’ajoutent l’augmentation des prix des légumes secs et des pâtes alimentaires ainsi que d’autres produits qui sont théoriquement subventionnés par l’Etat.
A cause de l’échec des départements de l’Agriculture et du Commerce, le président de la République a pris la décision de recourir, à titre exceptionnel, à l’importation de certains produits de première nécessité.
Amir Hani