Les priorités qui attendent le Président Tebboune à son retour en Algérie
DIA-13 décembre 2020: L’agenda du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à son retour en Algérie s’annonce très chargé. Absent du pays depuis près de deux mois, le chef de l’Etat qui est en convalescence en Allemagne, aura à intervenir sur plusieurs dossiers qui sont en suspens et qui ne peuvent pas attendre.
L’urgence pour le chef de l’Etat, c’est de signer la Loi de finances 2021, adoptée par le Parlement le mois dernier. Cette Loi doit être signée avant le 31 décembre et demeure nécessaire pour l’économie nationale.
La deuxième priorité consiste en la promulgation de la nouvelle Constitution, adoptée par voie référendaire le 1er novembre dernier et validée par le Conseil constitutionnel. Il ne reste que sa signature par le Président et sa promulgation au Journal officiel.
Le Président Tebboune a évoqué ce dimanche dans son message, l’adoption de cette Constitution qui conduira le pays à organiser des élections législatives et locales anticipées. En ce sens, il a annoncé avoir instruit les services de la présidence de la République pour confier l’élaboration de la première mouture de la nouvelle Loi électorale par un groupe d’experts, comme ce fut le cas pour la Constitution.
L’autre urgence pour le Président, c’est de valider le choix du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus en ce qui concerne le vaccin anti-Covid que l’Algérie doit importer.
Le chef de l’Etat qui a toujours mis en avant une nouvelle vision économique, est appelé aussi à prendre des décisions ou booster le renouveau économique qu’il a prôné mais cela doit se faire sur fond de baisse des prix du pétrole.
A cela s’ajoutent les actions tangibles que doit prendre l’Algérie dans l’immédiat suite aux développements que connait l’environnement immédiat du pays, notamment la crise libyenne et la situation au Mali qui semble échapper à la diplomatie algérienne, sans oublier l’annonce du Maroc de normaliser ses relations avec l’entité sioniste.
Amir Hani