Les prix du pétrole en hausse et le Brent se rapproches des 80 dollars - DIA
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Les prix du pétrole en hausse et le Brent se rapproches des 80 dollars

DIA-28 septembre 2021: Les cours du pétrole brut ont enchaîné sur une cinquième séance de hausse d’affilée lundi, le Brent frôlant même les 80 dollars, dans un marché à l’offre durablement contrainte et qui voit s’accumuler les facteurs d’augmentation de la demande.

Le contrat à terme sur le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a fini à 79,53 dollars, en hausse de 1,84% ou 1,44 dollar par rapport à la clôture de vendredi, à Londres.

Le Brent est monté jusqu’à 79,90 dollars en séance, un niveau qu’il n’avait plus atteint depuis fin octobre 2018.

A New York, le baril de WTI américain pour livraison le même mois a lui gagné 1,98% ou 1,47 dollar, à 75.45 dollars.

« C’est un peu la même histoire » que les séances précédentes, a commenté Matt Smith, responsable de l’analyse pétrole pour le courtier Kpler, les acteurs du marché demeurant convaincus que l’offre est insuffisante.

La production des installations du Golfe du Mexique est encore loin de la pleine capacité, du fait des dégâts causés par l’ouragan Ida fin août, et les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep), ainsi que leurs alliés de l’Opep+ font preuve d’auto-discipline dans le relèvement très progressif de leurs volumes.

Le marché s’attend, lors de la publication hebdomadaire de mercredi, à une nouvelle baisse des stocks de brut américains, qui serait la huitième consécutive, pour des réserves qui sont déjà à leur plus bas niveau depuis trois ans.

L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) prévoit que la production américaine augmente en 2022, pour atteindre environ 11,7 millions de barils par jour (mb/j), contre 10,55 mb/j actuellement (en moyenne sur les quatre semaines de mi-août à mi-septembre).

Mais l’offre américaine ne pourra être renforcée que par des projets dits de cycle court, principalement pour l’extraction de pétrole de schiste par fracturation hydraulique.

Car « personne (hors de l’Opep) n’investit (actuellement) dans des projets conventionnels », c’est-à-dire des projets nécessitant des investissements importants et à la rentabilité à plus long terme, explique M. Smith.

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