L’importation des véhicules de moins de 3 ans officiellement autorisée
DIA-10 juin 2021: L’importation des véhicules de tourisme usagers de moins de trois ans est officiellement autorisée. La loi de finances complémentaire, publiée ce mercredi au dernier Journal officiel autorise l’importation de ces véhicules.
L’article 110 de cette loi stipule : « Est autorisé le dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes relevant du régime de droit commun, les véhicules de tourisme de moins de trois (3) ans d’âge, importés par les particuliers résidents, une (1) fois tous les trois (3) ans, sur leurs devises propres, par débit d’un compte devises, ouvert en Algérie ».
Il est aussi énoncé dans le même article que « les modalités d’application du présent article ainsi que le contrôle de conformité des véhicules de tourisme usagés, visés au présent article, sont fixées par voie réglementaire ».
Pour rappel, l’importation des véhicules de moins de 3 ans est une disposition réintroduite par le gouvernement Bedoui puis reconduite par Djerrad, mais sans que les textes d’application ne soient promulguée.
L’ancien ministre de l’Industrie, Ait Ali s’était opposée à l’importation de la « racaille » européenne, estimant qu’il y a des lobbies en France notamment qui commercialisent ces véhicules.
Contrairement à l’importation des véhicules de 3 ans dans les années 1990, cette fois-ci, les citoyens doivent ouvrir un compte bancaire en Algérie afin de transférer l’argent en devises devant servir à l’importation des véhicules. En d’autres termes, il y aura une traçabilité de l’argent, ce qui signifie que l’importateur doit payer des taxes et des impôts ».
La réintroduction de l’importation des véhicules de moins de trois ans, intervient suite à l’arrêt du montage des véhicules en Algérie, depuis 2019.
Amir Hani
Mellah hocine
Un cadre hors nature que cette disposition nous impose. Transférer de l’argent en devise ? Mais le mal serait plus profond que celle décidée il y a quelques années. D’abord , le taux de change au noir sera beaucoup plus important et les quelques devises qu’il y a en notre pays vont , encore une fois , se volatiliser. Une véritable saignée attend notre chere Algérie.
Pourquoi ne pas faire participer notre diaspora qui transférera le véhicule , moins de trois ans, a son proche en Algérie ? Ceci aura un double impact , limiter le transfert de devises et limiter par la même une avalanche de véhicules venus d’ailleurs déjà que le parc automobile Algérie est assez saturé.
Pourquoi ne pas autoriser des constructeurs pour venir s’installer et commercialiser ces véhicules à travers un réseau de concessionnaires. Ce sera ces mêmes constructeurs qui commercileseront les véhicules neufs à travers leurs concessionnaires
Des solutions plus viables existent mais personne en haut de la sphère ne veut et ne peut réfléchir de la sorte.