Dans son livre sur les désordres politiques: L’ex directeur de l’OMC tacle l’Algérie
DIA-11 avril 2017: L’Algérie fait toujours parler d’elle. Economiquement, politiquement et socialement, le pays est en proie aux vives critiques et analyses négatives qui fusent de partout. Cette fois c’est l’ex directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), Pascal Lamy qui a pris sa plume pour tacler la ligne de conduite économique et politique de l’Algérie, en estimant qu’elle joue la carte de la fermeture politique.
En effet, lors d’une présentation, hier à l’OCP Policy Center à Rabat (Maroc) , de son nouveau livre «Où va le monde ? Le marché ou la force ?», coécrit avec la géo-politologue Nicole Gnesotto, Pascal Lamy n’est pas allé par quatre chemins pour s’attaquer à l’Algérie en s’interrogeant sur le rôle que le pays ambitionne de jouer dans la région alors qu’il est « aux prises avec des tensions intestines et le rétrécissement de la rente pétrolière ».
Poursuivant son analyse, ce dernier soulignera que « l’Algérie n’a pas fait le choix de l’intégration économique car elle travaille avec un logiciel qui n’est pas celui de l’ouverture sur le monde » et ajoute « regardez le temps qu’elle prend pour négocier son entrée à l’OMC alors que depuis 20 ans, j’ai en tant qu’ancien directeur de cet organisme tout fait pour l’aider ». Et considère que le pays n’a pas emprunté la logique d’intégration économique qu’il fallait.
Il expliquera à cet effet: « je ne m’étendrai pas sur l’exemple Algérien mais je ne vois pas comment ses faibles performances économiques augmenteraient sa puissance continentale d’autant plus que le rétrécissement de ses recettes pétrolières va s’accentuer. Alors que c’était une vérité économique, on voit bien que ses choix purement politiques ont cassé le rêve Maghrébin » et estime que « cela prouve que la géopolitique ne gagne pas à tous les coups et l’UMA en est le meilleur exemple ».
Toutefois, l’ex directeur de l’OMC a présenté le Maroc comme un pays où la géo-économie et la géopolitique vont la main dans la main depuis 30 ans. « Sur les 30 dernières années, on remarque qu’il y’a eu une synergie intelligente entre les décisions économiques et politiques qui a permis au Maroc de se développer au niveau national tout en élargissant son périmètre économique grâce à une stratégie diplomatique ouverte » explique-t-il, en affirmant que «le succès diplomatique que représente la réintégration de l’Union africaine est justement le corollaire de ces signes de performances économiques que le Maroc a lancés ».
Lamine Réda
krimo
Décidément les services de sa mocheté ne prennent jamais en vacances…
krimo
de*
mohamed zeroual
Les services de l’andicapé aussi apparement…
mohamed zeroual
handicapé*