L'UNPEF appelle à une grève pour revendiquer l'application du protocole sanitaire dans les écoles - DIA
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L’UNPEF appelle à une grève pour revendiquer l’application du protocole sanitaire dans les écoles

DIA-25 novembre 2020: Dans plusieurs établissements à travers le pays si ce n’est pas la plupart des écoles, le protocole sanitaire visant à préserver les élèves et les enseignants n’est pas appliqué. A cet effet,  l’Union nationale des personnels de l’Education et de la Formation (UNPEF) a appelé à une grève nationale dès le début du mois de décembre prochain.

En attendant, des enseignants affiliés à l’UNPEF ont organisé ce mercredi un sit-in à Alger, pour revendiquer « l’application » du protocole sanitaire pour préserver la santé individuelle et collective contre le risque de contamination au coronavirus après le franchissement du seuil des 1 000 cas de contaminations en 24 heures ces derniers jours.

Selon l’Agence APS qui a donné la parole à plusieurs enseignants, il est regrettable de constater la non application de ce protocole sanitaire, ce qui dénote de la démission du ministère de l’Education nationale qui n’arrive pas à fournir aux enseignants le gel hydro-alcoolique et les bavettes.

Pourtant, lors de sa réunion avec les walis hier mardi, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a insisté sur l’application stricte du protocole sanitaire au sein des établissements scolaires. Sur le terrain, la réalité est plutôt décevante pour ne pas dire alarmante.

En ce sens, Djamel Aliouat, un enseignant de langue française au CEM Makhlouf Zenati (Mohamed Belouizdad) a déclaré à l’APS que les enseignants protestataires ont décidé d’arrêter les cours pour revendiquer « l’application du protocole sanitaire, en raison du manque de produits désinfectants et de moyens de prévention contre le coronavirus enregistré au niveau de certains établissements ».

M. Aliouat s’est dit favorable à la poursuite des cours en cette conjoncture spéciale, mais exigeait, néanmoins, « la garantie des moyens nécessaires au bon déroulement des cours dans le strict respect du protocole sanitaire ».

Il a suggéré, en outre, « la prise en charge par le ministère de tutelle des frais des tests de dépistage de la Covid-19″, à travers le conventionnement avec des laboratoires d’analyses, en cas de suspicion de cas de contamination parmi le personnel de l’éducation », arguant que « l’enseignant n’est pas en mesure d’assumer les frais du test PCR ou du scanner estimés à plus de 10 000 da ».

Pour sa part, le professeur Aït Idir Aldja du même établissement a déploré « le manque flagrant » de produits désinfectants et de prévention au niveau de certains établissements éducatifs, affirmant que « l’enseignant se trouve seul face à la pandémie ».

Elle a insisté, en outre, sur l’importance de garantir « les conditions de travail adéquates à l’enseignant » en cette conjoncture exceptionnelle.

Amir Hani

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