Macron se retourne contre l’Algérie qui l’avait aidé lors de son élection à la présidence en 2017
DIA-03 octobre 2021: L’actuel président français Emmanuel Macron s’est retourné contre le pays qui l’avait accueilli et aidé pour devenir président en 2017. Une ingratitude pour ne pas dire une lâcheté de la part d’un président, manipulé par des lobbies opposés à ce que l’Algérie et la France entretiennent des relations privilégiées.
Alors qu’il était en pré-campagne électorale pour la présidentielle en France en 2017, Macron avait effectué une visite en Algérie au temps du défunt président Abdelaziz Bouteflika. Il a été alors reçu par les officiels algériens et avait fait une déclaration à la presse sur ses « bonnes intentions » quant au renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.
Macron a toujours développé un discours en faveur de la réconciliation des mémoires et d’un partenariat gagnant-gagnant avec l’Algérie. Durant l’année de son élection, il avait effectué en Algérie sa première visite en tant que président français. C’était en décembre 2017, quand le défunt président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah l’avait reçu.
Macron avait fait part de son ambition de « relancer les relations privilégiées» qu’entretiennent les deux pays.
Macron qui avait alors effectué une visite éclair « d’amitié », avait promis de revenir en Algérie à l’occasion d’une visite d’Etat. Mais l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika et la précipitation des événements, n’avaient pas permis à cette visite d’avoir lieu.
Au début du hirak et avec la chute de Bouteflika, Macron et son ministre des Affaires étrangères, le colonialiste Jean-Yves Le Drian avaient tenté de s’ingérer dans les affaires internes du pays, mais ils ont été vite remis en place par les autorités du pays.
A l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, le lobby français anti-algérien avait trompé Macron au départ. Mais il est vite revenu à de meilleurs sentiments en transmettant un message de félicitations au Président Tebboune en 2019.
Auparavant, le Président Tebboune avait délivré un message clair au président français, lui signifiant que l’Algérie est un Etat souverain, qui ne badine pas avec ses principes consistant en son refus total d’ingérence dans les affaires internes des pays tiers.
Macron avait compris le message pour devenir par la suite un « ami » du Président Tebboune, pour ainsi dire. Toutefois, avec la campagne électorale pour la présidentielle française de 2022, Macron semble être mal conseillé en s’en prenant à l’Algérie.
En s’attaquant au pays qui a chassé la France, après une colonisation de 130 ans, Macron fait fausse route. Les propos qu’il avait tenus jeudi dernier avec des étudiants franco-algériens (double nationalité) invités à l’Elysée, ont fait réagir la présidence de la République qui a rejeté l’ingérence dans ses affaires intérieures de l’Algérie.
Amir Hani
Lakhdar
Macron en président jeune compétent, élu démocratiquement gère les intérêts de la france comme tout gouvernant qui se respecte et respecte son peuple.
Cette france qui trouvait son compte avec la issaba a toujours soutenu le spouvoirs algérien. Après le 22 février, le pouvoir français a longtemps hésité mais admet maintenant l' »vidence que ce régime et fini et se repositionne pour sauvegarder les intérêts de la france. C’est ça l’analyse pertinente et pragmatique qui devait être la votre au lieu de votre langue de bois.
RABI IDJIB EL-KHEIR EL LEBLED
Lakhdar
il se retourne contre la issaba et non l’Algérie, ya bousba3.
Samy
On ne peux pas cacher le soleil avec un tapis.Si j’ai un conseil à donner à certains je leur dirais « assez de bluff et de mensonges à dormir debout ».
Nadri
Ne s’est trompé celui qui a dit que la France; pas le pays mais l’Élysée et son contenu (les valets des Rothschild) sont les ennemis éternels de l’Algérie. Ah si nos gouvernants managent en fonction de ces mésestimations des politicards français.
Mellah hocine
De prime abord , l’Algérie a t elle les moyens d’aider un candidat à la présidence française ? Par quel moyen ?
Il faudrait connaître la qualité de Mâcon pour pouvoir porter un jugement, car il est de nature à « tourner la veste » selon le sens du vent.
Macron, poussé dans ses retranchements par l’extrême doite notamment Éric Zemmour, se doit de tirer de sa pochette la véritable position de son parti LREM vis à vis de tout ce qui est Algérien. Il faudrait le dire , Le président français aurait estimé qu’après son indépendance en 1962, l’Algérie s’est construite sur « une rente mémorielle », entretenue par « le système politico-militaire ».
Ce sentiment d’un président perdu dans les rouages de la politique française n’est en fait que cette branche sur laquelle Macron s’accroche pour éviter une chute au fond du ravin.
L’exemple du Makhzen n’est pas loin , faisant pour la France, ce que l’Algérie à fait contre le Makhzen.