Malgré la mort de 10 personnes dans la crue de Oued Meknassa, aucun responsable n'a été inquiété - DIA
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Malgré la mort de 10 personnes dans la crue de Oued Meknassa, aucun responsable n’a été inquiété

DIA-09 mars 2021: Le drame survenu à Chlef après la crue de Oued Meknassa aurait du provoquer un séisme chez les autorités locales. Le bilan des victimes s’élève à 10 morts, dont une est toujours portée disparue, après les pluies diluviennes qui s’étaient abattues sur Chlef dans samedi dernier.

Malgré la mort de 10 personnes, les responsables au niveau local continuent de vaquer à leurs occupations le plus normalement du monde, alors que la décence aurait voulu qu’une enquête soit déclenchée pour déterminer les causes et les responsables de ce drame.

Pourtant, l’Etat n’a jamais lésiné sur les moyens afin de prévenir les catastrophes naturelles. Après les inondations de Bab El Oued en 2001 puis celles de Ghardaïa en 2008, des décisions fermes ont été données aux autorités locales pour éviter que ces drames ne se reproduisent. Des budgets colossaux ont été consacrés à cet effet par l’Etat.

Mais force est de constater qu’à chaque intempérie, des morts sont déplorés, comme ce fut le cas, il y a deux ans, à Constantine. L’incompétence et la nonchalance des autorités locales ainsi que la réception des projets sans qu’il y ait de contrôle sérieux et rigoureux sont à l’origine de ces drames, lesquels dévoilent aussi l’ancrage de la corruption et des pratiques mafieuses dans l’octroi des projets et leur réception.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    10 mars 2021 10:50

    Des morts après des crues ? Des morts après des accidents ? Des morts après des intoxications ? Jamais les pouvoirs publics n’ont intervu afin de réduire les atrocités commises aux familles concernées ou encore prendre des mesures pour parer à ce genre de catastrophes.
    Ne dit on pas que l’État est absent ou même inexistant en cette Algérie qui tangue au grès des vents. Il fallait interdire toute construction autour d’un lit d’oued , mais qui pouvait le faire , tellement les responsabilités des institutions sont diffusés. Il existe trop de services pour la gestion des affaires locales ( APC , DAIRA , SUCH, SERVICE TECHNIQUE, ….).
    L’État Algérien doit revoir l’organisation de toute son administration.

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