Menace de grève à Algérie Télécom : le PDG Kebbal et le dégroupage indésirables   - DIA
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Menace de grève à Algérie Télécom : le PDG Kebbal et le dégroupage indésirables  

DIA-18 novembre 2016: Un vent de contestation est en train souffler du côté d’Algérie Télecom, le groupe public qui a le monopole de l’internet et du téléphone fixe dans le pays, menace de lancer dans les prochains jours une grève générale qui risque bloquer tout le secteur des télécoms. Pour cause, les changements annoncés par la ministre des PTIC Houda Faraoun concernant la politique du groupe.    

Une politique de changement qui est totalement rejeté par le secrétaire général de la fédération Ugta des postes et télécommunications, Mohamed Tchoulak, qui a menacé  ouvertement la ministre des TIC, Houda Feraoun de recourir à une grève générale dans les premiers jours.  La fédération des postes et des TIC refuse la loi sur le secteur, élaborée par la ministre et surtout rejette le PDG actuel d’AT Tayeb Kebbal accusé d’être à la solde de la ministre Faraoun.    

A Algérie Télécom on refuse la loi des Télecom qui autorise le dégroupage, qui met fin au  monopole d’Algérie Télécom et qui ouvrira à la concurrence le secteur des Télécoms et améliorera la qualité des services. C’est les différentes coupures de l’internet qui a obligé la ministre des PTIC à ouvrir le secteur des télécoms aux opérateurs privés.

Le texte de l’avant-projet de loi sur la poste et les communications électroniques, qui a été jusque-là tenu secret a fuité du ministère pour atterrir sur le bureau du patron de l’UGTA d’Algérie Télécom, puis chez certains journaux électroniques. Ainsi la loi permettra aux opérateurs d’exploiter l’infrastructure en place d’AT pour proposer des services, comme l’ADSL, jusque-là monopolisés par Algérie Télécom.

Cette loi sur la poste et les TIC a été initiée une première fois en 2013 par le ministre du secteur de l’époque, Moussa Benhamadi, puis enterré par son successeur Zohra Derdouri, pour finalement être reprise par Houda Faraoun qui a pris la peine de modifier quelques articles. Elle notamment gardé l’article 92 qui propose le dégroupage ou la co-localisation de ses infrastructures d’AT à d’autres opérateurs, comme l’avait fait dans le passé l’opérateur publique pour la société privé des télécoms l’EEPAD.

Salim Bey  

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