MJS-COA : la sale guerre
Aucun commentaire
DIA-10 juin 2017: On le disait déjà que le maintien d’El Hadi Ould Ali au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports était une mauvaise nouvelle pour Mustapha Berraf, président du Comité olympique algérien (COA). Berraf n’aurait jamais dû se porter candidat à sa propre succession du moment qu’Ould Ali a été maintenu. Mais Berraf a tenu à rester et défier ainsi le ministre qui est, pour reprendre ses propos, chargé d’assainir le milieu du sport en Algérie et amener ceux qui ont échoué à partir.
En ce sens, plusieurs présidents des fédérations sportives, dont la FAF, ont été contraints à partir. Berraf fait partie des responsables sportifs qui figurent sur la liste des indésirables. Mais il tente de se maintenir.
Aujourd’hui, le COA est bloqué et ne peut ni se réunir ni prendre la moindre décision. Six membres du Comité exécutif du COA ont démissionné. Il s’agit , en plus , de fédérations sportives olympiques. Cette démission collective bloque le COA qui, réglementairement, n’est pas habilité à se réunir ou prendre la moindre décision.
Berraf qui se considère comme étant un «président réélu» ne manque pas d’exhiber le message de félicitations que lui a transmis le président du CIO. Mais cela n’est pas suffisant dans la mesure où six membres du Comité exécutif ont démissionné. Berraf évite ainsi de réunir ce Comité de crainte de voir les membres démissionnaires (ils sont majoritaires) lui retirer confiance et provoquer une nouvelle assemblée générale élective du COA.
Eclaboussé par ce qui est appelé les scandales des derniers Jeux olympiques et africains, Berraf n’aurait jamais dû présenter sa candidature d’autant plus que les membres du COA l’ayant éclaboussé rodent toujours autour du Comité olympique.
C’est à partir de là qu’El Hadi Ould Ali a décidé de «dégommer» Berraf. Devant l’entêtement de ce dernier , les présidents des fédérations démissionnaires ont sollicité le CIO qu’ils ont saisi par correspondance afin d’intervenir et d’invalider l’élection de Berraf.
Il faut donc s’attendre à une sortie par la petite porte de Berraf, sachant que les membres démissionnaires du COA sont soutenus par le MJS. C’est en somme peine perdu pour Berraf qui aurait dû suivre Raouraoua et d’autres présidents de fédération et quitter la table…
Nassim Fateh