Naissance de la première Organisation syndicale des éditeurs de l’information
DIA-24 septembre 2021: La première Organisation syndicale des éditeurs de l’Information (SEI) a reçu son agrément et tenu, jeudi à Alger, sa toute première réunion consacrée au débat sur les préoccupations des professionnels du secteur et la situation que connaissent les différents établissements médiatiques nationaux, rapporte l’APS.
Le Syndicat des éditeurs de l’Information a indiqué, dans un communiqué, que son bureau national « a tenu sa 1ère session, présidée par Riadh Houili, d’autant que « les participants se sont félicités de la naissance d’un collectif syndical des éditeurs, le 1er du genre dans l’histoire du journalisme algérien depuis l’avènement du pluralisme ».
Selon la même source, parmi les points abordés lors de cette réunion, figure la situation juridique et économique que connaissent les établissements médiatiques, d’autant que le SEI a appelé les autorités de tutelle à » accélérer la mise en œuvre des réformes promises par le président de la République dans le secteur de l’information », à travers une révision globale et radicale des lois régissant le métier ».
Dans ce contexte, le SEI relève que les deux projets de l’Information et de l’Audio-visuel qui seront présentés au Parlement et qui constituent » la pierre angulaire du projet de réforme et du projet démocratique » du secteur de l’Information, » n’avaient pas été soumis à un débat approfondi par les gens du métier.
Le bureau national du même syndicat a « déploré » ce qu’il a qualifié de » recul de la performance professionnelle », en sus de « la situation difficile que vit la plupart des établissements médiatiques au plan matériel, du fait de la crise économique », appelant dans ce cadre, à « hâter » l’ouverture du dossier de la Loi sur la publicité publique.
Au volet formation, le syndicat a mis en avant l’importance que revêt ce côté, en vue de hisser la performance professionnelle, « tant pour les journalistes que pour les gestionnaires et les éditeurs, en vue de passer à une gestion professionnelle des établissements médiatiques ».
Le syndicat a également évoqué les derniers développements de la situation générale dans le pays, faisant part de « son inquiétude quant à la montée des discours de haine et de racisme », tout en appelant les éditeurs à « respecter les lois de la République et à ne pas traiter avec les voix qui portent atteinte aux valeurs et aux constantes des Algériens ».
Mellah hocine
» Tout en appelant les éditeurs à “respecter les lois de la République et à ne pas traiter avec les voix qui portent atteinte aux valeurs et aux constantes des Algériens”.
Cette initiative salutaire des éditeurs a été saluée, dans un entretien journalistique, par le ministre de la Communication, Amar Belhimer..
On comprend aisément pourquoi l’agrément à été délivré. En fait, aux yeux de la plupart, le temps continue à démêler le vrai du faux. Face aux prises de conscience qui continuent, aucune piètre manouvre ou dérobade bureaucratique ne pourra remplacer l’exigence d’un bilan critique sur les graves atteintes portées depuis l’indépendance aux évolutions pacifiques dont l’Algérie a profondément besoin..
Mellah hocine
En vertu du droit d’expression , on aurait voulu qu’un espace de commentaires soit accordé à la contribution de Ahmed BenSaadà que vous venez de publier , car dans cette contribution , Mr Bensaada s’est permis d’aller chercher des inquisitions sans fondement., juste pour soulever des réactions d’antagonismes serviles. Dommage que la rubrique commentaires soit absente. .