Nouveau gouvernement : c’est le flou total
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DIA-21 mai 2017: La déclaration du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sur la formation d’un nouveau gouvernement dénote qu’il y a un flou total et que personne ne détient l’information sur le futur Exécutif. La décision relève du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
« La formation du gouvernement relève des prérogatives du président de la République et l’annonce de la nouvelle composante interviendra après l’installation de l’APN », a indiqué Sellal en marge de la cérémonie de sortie de la 46ème promotion de l’Ecole nationale d’administration (ENA).
En ce sens, Sellal qui est donné comme étant reconduit, n’est pas sûr d’être maintenu. Sellal s’est contenté de dire que « l’annonce de la nouvelle composante du gouvernement interviendra après l’installation de l’Assemblée populaire nationale, issue des législatives du 4 mai dernier ».
Pour rappel, Sellal a été chargé par le président de la République de mener des consultations avec des partis politiques dits d’opposition pour intégrer le futur gouvernement. Cela laisse supposer que Sellal devrait être reconduit, mais les consultations qu’il a menées demeurent informelles et non officielles.
Il faut relever qu’à l’exception du parti islamiste MSP et le Parti des travailleurs ainsi que le FFS, les autres formations politiques ont dans leur majorité insinué qu’elles étaient disposées à intégrer le gouvernement, pour peu que le Président leur fasse appel. C’est le cas du MPA, TAJ, l’ANR ou encore les autres partis qui s’affichent comme étant pro-pouvoir.
Le futur gouvernement aura pour mission de préparer les élections locales du mois de novembre prochain, tout en se projetant sur l’élection présidentielle de 2019. Pour la précision, le gouvernement applique le programme du président de la République, ce qui explique le refus de certains partis comme le MSP d’intégrer l’Exécutif, préférant demeurer dans l’opposition.
Amir Hani