Présidentielle 2019 : Veillée d'armes des cinq candidats - DIA
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Présidentielle 2019 : Veillée d’armes des cinq candidats

DIA-11 décembre 2019: C’est le jour J ce jeudi ! Plus de 24 millions d’Algériens sont attendus aux urnes pour élire leur président parmi les cinq candidats en lice. Ils auront à choisir entre Azzedine Mihoubi, Abdelkader Bengrina, Abdelaziz Belaid, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis.

Après 21 jours de campagne électorale, les candidats auront sillonné tout le pays, ce qui leur a permis d’être en contact direct avec les citoyens et les potentiels électeurs. Les cinq postulants à la magistrature suprême seront départagés ce jeudi à l’occasion de l’élection présidentielle.

Mihoubi favori ?

Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique, Azzedine Mihoubi, est annoncé par plusieurs parties comme «le favori» de ce scrutin. Journaliste-écrivain, Mihoubi qui a été secrétaire d’Etat chargé de la Communication puis ministre de la Culture, passe pour être un candidat incarnant le renouveau compte tenu de son âge, relativement jeune.

En menant une campagne électorale propre, sans invective et polémique, Mihoubi qui est resté humble et plein d’humilité, se serait attiré la sympathie des électeurs. En ce sens, plusieurs parties ont annoncé leur soutien à celui qui se considère comme un enfant du peuple, dont le parti FLN.

Ali Benflis rattrapé par les scandales

Ali Benflis qui se porte candidat à la présidentielle pour la 3e fois (2004, 2014 et 2019) jouera certainement sa dernière carte. En ce sens, il aura été le candidat le plus actif puisqu’il avait animé en moyenne deux meetings par jour durant la campagne. Un forcing de la part de Benflis qui avait joué au lièvre lors de ses deux précédentes expériences. Toutefois, l’ancien chef du gouvernement de Bouteflika, est rattrapé par un scandale. Il a été accablé par une affaire d’espionnage. Il est vrai que Benflis a apporté des précisions, mais il n’est pas facile de convaincre l’opinion publique sur la présence de cet espion.

Tebboune gêné par l’affaire de son fils

Abdelmadjid Tebboune qui a été Premier ministre de Bouteflika, semble avoir du mal à se départir de son statut d’ancien serviteur du Président déchu. Il est certainement gêné par la vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, dans laquelle il jurait par Dieu que «le programme de son excellence Bouteflika sera appliqué».

Pis encore, Tebboune qui est le père de la formule AADL, a été gêné lors de sa campagne électorale, par le statut de son fils qui est actuellement en détention provisoire. Il est accusé dans l’affaire de la cocaïne avec Kamel El Boucher.

Abdelaziz Belaid souffle le chaud et le froid

Le candidat du Front el Moustakbel, Abdelaziz Belaid, semble souffler le chaud et le froid. Considéré comme un proche du Pouvoir, il s’est vite adapté à la situation en soutenant le Hirak et en fustigeant l’ancien Président, Abdelaziz Bouteflika.

Belaid a vu son parti politique agréé en 2012 par le Pouvoir Bouteflika dans la mesure où il est considéré comme un enfant du système. Belaid a été député FLN et secrétaire général de l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) qui est un organe de l’ancien parti unique.

Bengrina, nostalgique de Boumediene et Ben Bella

Le candidat islamiste du Mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a tent é de séduire les potentiels électeurs en s’attaquant à l’ancien Président Bouteflika, tout en se montrant nostalgique à l’époque des Présidents Ahmed Ben Bella et Houari Boumediene, deux personnalités que les nouvelles générations ne connaissent qu’à travers l’histoire.

Bengrina qui est devenu célèbre après avoir accompli la prière sur un trottoir à Boumerdes, est également nostalgique de l’époque de l’ancien Président Liamine Zeroual. Bengrina a promis d’élargir la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, dont s’enorgueillissait Bouteflika,  pour aller vers une «amnistie générale».

Amir Hani

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