Production pétrolière: L’accord d’Alger prolongé de six autres mois
DIA-26 mars 2017: L’accord d’Alger concernant la réduction de la production pétrolière sera reconduit pour une durée de six mois. Selon un communiqué du comité conjoint des ministres de l’Opep et les producteurs de pétrole non membres de l’Opep sanctionnant la fin de la seconde réunion tenue aujourd’hui au Koweït, les participants ont exprimé leur volonté «d’accélérer les efforts pour la stabilisation des prix» et ont prôné la possibilité d’une prolongation de l’accord d’Alger portant sur la réduction pour une période d’encore six mois «selon l’offre et la demande du marché». Cette décision sera prise le mois prochain après avoir «examiné les conditions du marché». Il faut dire que les rencontres et entrevues visant la stabilisation du marché pétrolier et ses prix se sont multiplié.
Hier, le Ministre de l’Énergie, Noureddine Bouterfa avait déclaré que l’Algérie était favorable pour étendre l’accord OPEP non OPEP pour trois ou quatre mois supplémentaires afin de mieux stabiliser les marchés.
Pour sa part, le Ministre Koweitien du pétrole, Issam Abdulmohsen Almarzoq a souligné que les pays producteurs de pétrole en dehors de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont respecté l’accord sur la réduction de la production de pétrole de 64% en Mars. Selon lui le marché retrouvera son équilibre dès le quatrième trimestre de l’année en cours, si toutefois les producteurs se conformeraient à l’accord de production scellé.
De son coté, le Ministre Russe de l’énergie Alexander Novak a confirmé que son pays avait réduit sa production de pétrole de 185.000 barils par jour par rapport à la production moyenne quotidienne en Octobre 2016 en vertu de l’accord avec les pays producteurs de pétrole.
Pour rappel, les prix du pétrole ont été négociés durant les dernières semaines dans une fourchette relativement stable après l’accord scellé en novembre, avec des contrats à terme du pétrole brut Brent Mer du Nord entre 55 dollars et 58 dollars le baril. Mais les prix ont considérablement chuté au début de ce mois de mars à cause de la reprise de production du schiste américain, qui a permis de combler le vide laissé par l’OPEP et des réductions non-Opep.
Lamine Réda