Rapport de Benjamin Stora critiqué : mais où sont le rapport et les recommandations de l'Algérie ? - DIA
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Rapport de Benjamin Stora critiqué : mais où sont le rapport et les recommandations de l’Algérie ?

DIA-23 janvier 2021: Le rapport de l’historien français Benjamin Stora sur « la réconciliation des Mémoires », présenté mercredi dernier au président français Emmanuel Macron, est fortement critiqué en Algérie. A l’évidence ce sont des voix officieuses qui descendent en flammes le rapport de 200 pages de Benjamin Stora, qui compte le publier sous forme de livre le mois de mars prochain.

La réaction de ces spécialistes et experts est étonnante dans la mesure où il ne fallait pas s’attendre à des cadeaux de la part de Benjamin Stora qui a élaboré un rapport favorable aux thèses de son pays. En d’autres termes, Stora est dans son rôle. Ce qui aurait pu être étonnant, c’est d’avoir fait des propositions favorables à l’Algérie.

Il faut préciser et rappeler que Benjamin Stora a été chargé par le président de son pays, Emmanuel Macron, d’élaborer ce rapport. Stora est donc payé par la France afin qu’il élabore ce rapport. En ce sens, ce serait maladroit de critiquer Stora quand on sait que l’Algérie n’a rien produit !

Le rapport de Benjamin Stora aurait pu être remis en cause ou contrecarré si du côté algérien, un contre-rapport a été élaboré et rédigé en bonne et due forme, ce qui n’est pas le cas.

La nature ayant horreur du vide, c’est en l’absence d’un rapport algérien que le rapport français de Benjamin Stora est hypermédiatisé.

En termes plus clairs, l’Algérie ne doit pas s’en prendre à Stora, mais à elle-même puisque rien n’a été produit dans ce sens.

Pour rappel, le Président Abdelmadjid Tebboune avait désigné Abdelmadjid Chikhi en juillet dernier au poste de conseiller du Président de la République chargé des archives et de la mémoire nationale, alors que Macron avait opté pour Benjamin Stora, un juif d’origine algérienne, né à Constantine et spécialiste des questions algériennes.

Abdelmadjid Chikhi avait déclaré en décembre dernier à l’APS au sujet du travail bilatéral avec son homologue français Benjamin Stora sur le dossier des archives, n’avoir, à ce jour, pas commencé à travailler avec Stora.

Amir Hani

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