La réponse diplomatique de Leila Aichi au Maroc
DIA-16 mai 2017: La candidate aux législatives du mouvement du nouveau président français Emmanuel Macron, Leila Aïchi a enfin réagi à la campagne marocaine lancée au lendemain de son investiture à la 9e circonscription des Français à l’étranger sous la bannière du mouvement « En Marche ! ». Dans un communiqué posté ce mardi 15 mai 2017, la sénatrice de Paris a rejeté les « accusations infondées » d’être « pro-polisario », qualifiant cette polémique de « stérile et nuisible aux intérêts de « la France et de ses (ressortissants) au Maroc ».
« Je n’ai jamais eu de paroles déplacées à l’encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du Roi », martèle-t-elle. « Je n’ai jamais questionné l’intégrité territoriale du Maroc, un grand pays à l’histoire et à la civilisation plus que millénaire. Je me félicite du retour du Maroc au sein de l’Union africaine et de l’action de la France pour renforcer le partenariat d’exception avec le Maroc », déclare-t-elle encore.
« Sur la question du Sahara occidental, je soutiens fermement la recherche d’une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l’égide des Nations Unies. À cet égard, je me réjouis de l’adoption en avril dernier de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui rappelle l’importance de relancer sans délai le processus politique en vue d’une solution mutuellement acceptable », annonce la sénatrice.
« Pour ma part, je me consacre à la campagne électorale qui s’ouvre aujourd’hui et je me réjouis de rencontrer nos compatriotes résidant au Maroc », conclut Leila Aïchi.
Dès son investiture, le Makhzen marocain, avait lancé une campagne haineuse conduite par une dizaine de médias électronique pour faire tomber la candidate franco-algérienne aux législatives françaises.
27 candidats, dont Leila Aïchi, se présentent dans la 9e circonscription des Français de l’étranger qui couvre l’Afrique du Nord et de l’Ouest. 150.000 Français de cette circonscription sont invités à se rendre aux urnes les 11 et 18 juin prochains pour élire le député qui les représentera à l’Assemblée nationale. Un tiers des français résident au Maroc.
Amel Bouchaib
mohammed hlal
On peut qualifier la réponse de Mme Leila Aïchi de tout ce qu’on veut mais surement pas de diplomatique.
C’est une réponse d’une personne qui n’a pas de principes. Quand on a des principes on assume quelque soit les circonstances. Elle devrait avoir honte de revenir sur ses engagements passés.
C’est une réponse qui ne clarifie aucunement ses prises de postions passées et actuelles.
Le problème soulevé par cette investiture est un problème franco-français où les marocains, surtout les officiels, n’ont rien à voir. Ce sont les français du Maroc qui se sont révoltés contre cette investiture contre nature et qui ne représente aucunement leurs intérêts.
Pour les autorités nationales marocaines que les médias algériens nomment d’une manière péjorative » makhzen », cette dame était déjà en 1913 une quantité négligeable et elle le restera aujourd’hui et toujours.