Le RND adhère au Front populaire de Bouteflika et refuse la tutelle du FLN
DIA-23 Septembre 2018: Au Rassemblement national démocratique (RND), on tient à faire la différence entre le Front populaire auquel a appelé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika et le Front populaire prôné par le parti du Front de libération nationale (FLN).
En ce sens, le RND préfère adhérer au Front du Président au lieu d’adhérer au font «sous-traité» du FLN pour reprendre l’expression d’un cadre du parti que dirige le Premier ministre, Ahmed Ouyahia.
Le RND veut être mis sur le même pied d’égalité que le FLN et refuse de coller à ce que le FLN veut considérer comme étant son «initiative», alors que c’est le Président Bouteflika qui avait appelé au Front populaire, lors de son message le 20 août dernier à l’occasion de la Journée nationale du Moudjahid.
Le président de la République a toujours mis l’accent sur le renforcement du Front interne afin que l’Algérie puisse faire face aux défis d’avenir et autres menaces externes qui la guettent. Le FLN a sauté sur cet appel pour le transformer en initiative que le RND ne veut pas cautionner dans la forme, alors que dans le fond il s’agit d’une initiative et d’un appel du Président Bouteflika.
A cet effet, le parti d’Ouyahia œuvre à expliquer aux militants du RND et aux Algériens l’importance de la solidité du Front interne qui avait permis en 2011 d’éviter l’onde de choc de ce qui est appelé le «printemps arabe». Aujourd’hui encore et en cette conjoncture très délicate, il est nécessaire que le Front interne soit renforcé mais sans que le FLN ne l’exploite à son profit à des objectifs purement partisans, soutient-on au RND ! En d’autres termes, Ouyahia n’admet pas que son parti qui est la deuxième force politique en Algérie, soit sous tutelle du FLN d’Ould Abbes.
Amir Hani