Said Djelab: « La baisse des prix de fruits et légumes est le résultat des efforts du gouvernement »
DIA- 22 juin 2019: La baisse des prix que connaissent certains fruits et légumes est le résultat des mesures prises par le gouvernement pour réguler le marché notamment à travers le renforcement de la disponibilité des produits, a indiqué samedi à Alger le ministre du Commerce, Saïd Djellab.
« Cette baisse est le résultat des efforts déployés par le gouvernement pour rendre ces produits plus disponibles et mieux régulés », a-t-il expliqué à une question d’un journaliste lors d’une conférence de presse qu’il a animée en marge de la Foire internationale d’Alger.
Selon lui, il s’agit plus précisément, de l’ouverture de 500 marchés dits « parisiens » (de proximité) à travers le pays, aux opérations de déstockage ayant concerné certains produits de large consommation comme la pomme de terre, ainsi que des campagnes de sensibilisation organisées en collaboration avec les associations des consommateurs et des mandataires.
Cette baisse est aussi due à l’impact de la libéralisation du commerce et de la concurrence qui est toujours au service du consommateur.
« Ces efforts ne sont pas conjoncturels et vont s’inscrire dans la durée, a-t-il assuré, annonçant que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) vient de solliciter l’Algérie pour profiter de son expérience en matière de création et d’organisation des marchés de proximité.
S’agissant de la saison estivale, M. Djellab a indiqué qu’un plan de contrôle de la qualité des biens et des services notamment dans les hôtels et les restaurants, vient d’être lancé par son département, lequel s’ajoute aux efforts visant la disponibilité des produits durant cette saison des vacances.
A une question sur l’impact de la fermeture du marché des véhicules de « Tidjellabine » (Boumerdès) sur le prix et la disponibilité des véhicules d’occasion, le ministre a répondu: « Il s’agit d’une décision du wali » et que « cela relevait exclusivement de ses compétences ».
Concernant l’entrée en vigueur de l’importation des véhicules de moins de trois ans, il a rappelé que « le dossier était toujours en phase d’étude par le groupe de travail interministériel qui s’en occupe ».
APS