Suite aux instructions du Président, des équipes d'inspection dépêchées à l'OAIC et au niveau des banques - DIA
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Suite aux instructions du Président, des équipes d’inspection dépêchées à l’OAIC et au niveau des banques

DIA-04 janvier 2021: Des équipes d’inspection se sont redues ce lundi au niveau de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et des banques publiques, a-t-on appris auprès des ministères des Finances et de l’Agriculture.

Le déplacement de ces équipes fait suite au mécontentement exprimé, hier dimanche, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de la réunion du Conseil des ministres au cours de laquelle le bilan annuel de plusieurs secteurs a été présenté.

L’instruction d’enquêter au niveau de l’OAIC intervient suite à l’affaire relative à l’importation de 30 000 tonnes de blé tendre avarié de Lituanie fin novembre dernier. C’est le Premier ministre, Abdelaziz Djerad qui avait limogé le directeur général de  l’OAIC, Abderrahmane Bouchahda.

Encore une fois, il a fallu l’intervention du Président Tebboune pour qu’une enquête soit déclenchée, le ministre de l’Agriculture, Abdelhamid Hemdani, s’étant contenté de déclarer qu’il s’agit «d’une opération commerciale entre deux parties, régie par un cahier des charges, dont certaines spécificités n’ont pas été respectées par le fournisseur lituanien».

Devant l’inertie du ministère de tutelle de l’OAIC, c’est le Président qui est intervenu pour déclencher une enquête. L’inertie du ministère de l’Agriculture a failli, une nouvelle fois, coûter cher aux Algériens n’était-ce la vigilance des Douaniers du port de Ghazaouet (Tlemcen) qui ont bloqué, avant-hier, une deuxième cargaison de près de 30 000 tonnes de blé tendre, importées d’Estonie.

A l’exception du limogeage du DG de l’OAIC, aucune autre décision n’a été prise, ne serait-ce qu’à titre conservatoire par le ministère de l’Agriculture, sachant que l’OAIC est un gouffre en devises pour l’Etat algérien.

L’autre secteur visé par des enquêtes est celui des banques puisque le Président Tebboune a qualifié ce secteur de « point noir » de la finance algérienne. Des prêts bancaires ont été octroyés sans qu’ils ne soient remboursés !

Il ne s’agit pas de prêts modiques, octroyés aux humbles citoyens pour lancer leurs affaires ou acquérir des biens. Ce sont plutôt des prêts dont les bénéficiaires sont des hommes d’affaires et des industriels.

Protégés par des «connaissances au sein du Pouvoir », les bénéficiaires de ces prêts colossaux n’ont pas remboursé la totalité des prêts.

Les banques algériennes étant gérées de manière archaïque, il est difficile de remonter la trace de ces prêts, d’où l’instruction du Président de numériser la gestion des banques, lesquelles ne devraient plus être gérées avec opacité mais dans la transparence. Espérons que l’Etat va sévir contre ces pratiques qui ont ruiné l’Algérie.

Amir Hani

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