Un entraineur brésilien pour le CR Belouizdad
DIA-24 septembre 2021: Le CR Belouizdad qui a été abandonné par son entraineur serbe, a engagé un entraineur brésilien, en l’occurrence Marcos César Dias Castro, dit Marcos Paqueta (63 ans). Le nouveau technicien a signé un contrat sans que la direction du Chabab n’en précise la durée. Paqueta devrait arriver à Alger mardi prochain.
Le technicien brésilien dispose d’une carte de visite assez étoffée puisqu’il a déjà coaché les sélections nationales d’Arabie saoudite et de Libye et a été champion du monde avec les équipes nationales des moins de 17 et 20 ans du Brésil.
Il a également exercé dans plusieurs les pays arabes et a dirigé Al-Shabab Dubaï (Emirats arabes unis), Al-Hilal (Arabie saoudite), Al-Gharafa et Al-Rayyan (Qatar), Al-Ittihad Tripoli (Libye), le Zamalek (Egypte), Al-Shorta (Irak) et Al-Muharraq (Bahreïn).
Marcos Paqueta a entamé sa carrière d’entraîneur en 1987 au club brésilien d’América RJ Il y a également évolué en tant que joueur entre 1975 et 1978.
Le CRB a été lâché par le Serbe Zoran Manojlovic, parti avec le maître à jouer du Chabab, Amir Sayoud, à Al-Taee en Arabie saoudite. L’abandon de poste du Serbe est intervenu, alors que le CRB venait d’entamer la compétition de la Ligue des champions d’Afrique. En ce sens, il est attendu du technicien brésilien d’atteindre son premier objectif, à savoir qualifier d’abord l’équipe à la phase de poules de cette compétition.
Nassim Fateh
Mellah hocine
Les clubs algériens aiment chercher l’aventure , cette aventure qui leur coûte généralement cher.
Après un entraîneur français , il est venu un entraîneur serbe et voilà qu’on ramène un brésilien .
Nos clubs ou leurs dirigeants oublient que les conditions de travail ou encore l environnement du football en Algérie est loin de répondre à ce que ce sport rapporte ailleurs . Oui ailleurs , car la gestion de notre football est un ensemble de non sens que seuls les responsables de la FAF et de la LNF peuvent détricoter.
Des clubs endettés jusqu’au cou , des clubs qui ne disposent pas de stades en leur nom , des stades en tartan ou en gazon naturel mal entretenus, des stades où il n’existe pas de sièges pour les supporters, des stades où les recettes , si recetres il y a, sont divisées en plusieurs parts où seule une partie revient au clubs. Surtout rares sont les stades qui répondent aux dernières recommandations de la FIFA et de la CAF.
Dans tout ce paysage , le plus grand d’Afrique, seuls deux stades répondent aux exigences: stade Tchaker et stade du 5 juillet. Et le CRB dans tout ça ? Pourtant champion d’Algérie.