Un remaniement du gouvernement et un mouvement des walis attendus dans les prochains jours
DIA-30 décembre 2020: Un large remaniement du gouvernement est prévu dans les tout-prochains jours, selon des sources proches du Premier ministère. Ce remaniement devait intervenir au lendemain du référendum sur la Constitution, mais la maladie du président de la République a empêché que ce changement ne se produise.
Ce remaniement devrait aussi toucher le corps des walis et des chefs de daïra qui ont failli à leur mission, malgré les mises en garde du Président lors de la dernière rencontre gouvernement-walis, tenue le mois d’août dernier.
Plusieurs ministres ont brillé par leur absence ces derniers temps, notamment suite à la convalescence du président de la République qui se soignait en Allemagne. Prétextant la pandémie du Covid-19, des ministres se sont éclipsés jusqu’à se faire carrément oublier.
En ce sens, plusieurs secteurs touchés par la pandémie ont subi cette situation sans initier la moindre stratégie ou engager une réflexion sur les mesures à prendre à même d’alléger les conséquences de la pandémie.
Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune, n’avait pas caché son mécontentement quant au manque enregistré dans certains secteurs. Il avait alors donné des instructions fermes à des ministres, lors des réunions du Conseil des ministres.
Force est de constater que la situation n’a pas évolué. La connexion internet est toujours lente et les abonnés continuent de se plaindre de ne pas bénéficier d’un débit correspondant aux factures qu’ils payent chaque fin du mois. Le problème de liquidité persiste toujours dans les bureaux de Poste.
Il en est de même pour le secteur du Tourisme qui peine à engager une réflexion pour exploiter les sites naturels dont jouit l’Algérie, alors que le Président a toujours considéré ce secteur comme une des alternatives aux hydrocarbures.
Idem pour le secteur de la Pêche qui semble au creux de la vague quand on sait que le prix d’un kilogramme de sardine a atteint les 1 000 DA, alors que le poisson demeure inaccessible pour le simple citoyen.
La réforme des banques, la relance des investissements et par conséquent la création de start-up pour créer de l’emploi et résorber le chômage demeurent des vœux pieux qui attendent à être exaucés pour ainsi dire. Les lenteurs bureaucratiques, sources de passe-droits et népotisme ont toujours la peau dure !
Il en est de même pour le secteur de l’Agriculture dont le ministère peine à déterminer les tenants et aboutissants du blé avarié, importé de la Slovénie. Une situation qui risque de créer une pénurie en semoule, farine et pâtes alimentaires. Même constat pour le secteur de l’Industrie qui semble être en panne d’idées et d’initiatives et l’année 2020, restera dans les annales comme l’année ou aucune voiture neuve n’a été vendue, faute d’importation et de concessionnaires.
Plusieurs autres secteurs continuent de tourner en rond et de faire perdre du temps au pays, au moment où les Algériens attendent que l’ambitieux programme du Président soit concrétisé sur le terrain. Il se trouve que plusieurs ministres passent leur temps à faire de la politique politicienne, au lieu de se focaliser sur le développement des départements dont ils sont chargés…
Mohamed Nassim