Valéry Giscard d'Estaing est mort : Il était le premier président français à visiter l'Algérie en 1975 - DIA
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Valéry Giscard d’Estaing est mort : Il était le premier président français à visiter l’Algérie en 1975

DIA-02 décembre 2020: L’ancien président de la République française de 1974 à 1981 s’est éteint à l’âge de 94 ans, a annoncé son entourage. Il avait été hospitalisé à Tours le 17 novembre dernier pour «une insuffisance cardiaque»

L’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing est le premier président français à se rendre en Algérie après la guerre le 10 avril 1975, sur invitation du président Boumédiene.  

L’ancien chef de l’Etat français avait été admis dans «le service de cardiologie» de l’hôpital de Tours le 17 novembre dernier pour «une insuffisance cardiaque», avait alors indiqué son entourage. En septembre, l’ancien chef de l’Etat avait déjà été hospitalisé à l’hôpital Georges Pompidou, à Paris, pour «une légère infection aux poumons». VGE avait déjà été hospitalisé à plusieurs reprises à l’hôpital Georges Pompidou il y a quelques années, en cardiologie pour la pose de stents.

Plus jeune président de la Vème République lorsqu’il est élu en 1974, Valéry Giscard d’Estaing avait fait l’une de ses dernières apparitions publiques le 30 septembre 2019 lors des obsèques à Paris d’un autre président de la République, Jacques Chirac, qui fut son Premier ministre de 1974 à 1976.

Valéry Giscard d’Estaing n’a que 48 ans lorsqu’il accède à l’Élysée en 1974, battant sur le fil François Mitterrand, et devient ainsi, dans une France qui enterre les Trente-Glorieuses et digère mai-68, le premier non-gaulliste à s’emparer de l’Élysée. Il se voulait alors l’incarnation d’une modernité triomphante, issue du centre-droit libéral et démocrate-chrétien qui a bâti l’Europe d’après-guerre.

Polytechnicien et énarque, issu d’une grande famille bourgeoise, VGE était entré au gouvernement dès 1959, multipliant les postes ministériels à l’Économie et aux Finances dans les années 60 et 70. Cependant, le 10 mai 1981, il échoue à se faire réélire face à François Mitterrand. Européen convaincu, il prend en 2001 la tête de la Convention pour l’Europe, chargée de rédiger une constitution européenne, qui sera rejetée par référendum. Économiste brillant, auteur de plusieurs ouvrages, il a été élu en 2003 à l’Académie française.

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