Visas étudiants délivrés en Algérie: Les explications de l’Ambassade de France
DIA-03 août 2017: En réponse aux nombreuses interrogations relatives à la délivrance des visas étudiants, les consulats généraux de France en Algérie rappellent que la procédure et les conditions d’obtention n’ont pas changé.
Dans un souci de sécurisation du parcours des étudiants, les services consulaires ont récemment mis l’accent sur les conditions d’hébergement, au regard notamment, des nombreux cas d’irrégularités constatés et des conséquences négatives pour les étudiants.
La réglementation française en matière de délivrance de visas étudiants prévoit en effet deux étapes distinctes : l’accompagnement des étudiants dans la constitution de leur projet d’études via les cinq espaces de Campus France Algérie et l’analyse des autres aspects du dossier, qui relève de l’autorité consulaire (conditions de ressources et de logement, ordre public et possession d’un document de voyages en cours de validité etc).
S’agissant des conditions à remplir en matière de logement, l’étudiant doit fournir l’adresse de son domicile à son arrivée en France et les justificatifs de son hébergement pendant les trois premiers mois de son séjour. Ces justificatifs peuvent être :
s’il s’agit d’un hébergement dans un établissement d’enseignement (ou une institution) tel que le CROUS : attestation de ladite structure.
L’analyse des premiers dossiers de la campagne 2017 par le service des visas du Consulat général a fait apparaître que plus des trois quarts des dossiers présentaient une réservation d’hôtel annulée dès le le lendemain où elle avait été prise ou juste après la délivrance du visa.
En annulant sa réservation d’hôtel ou en modifiant son adresse d’hébergement, l’étudiant se prive des justificatifs obligatoires lors de son arrivée en France et pour ses trois premiers mois de séjour. Il encourt alors plusieurs risques : refus de délivrance de visa, refoulement à la frontière, refus de délivrance de titre de séjour ou obligation de quitter la France.
Il ne s’agit pas de nouvelles conditions mais seulement de l’application des exigences réglementaires, avec pour seule préoccupation le succès de la procédure engagée afin de sécuriser le séjour des étudiants algériens.
Pour mémoire, plus de 23.000 étudiants algériens poursuivent actuellement leurs études en France.