Zéro médaille pour l’Algérie à Tokyo : où sont passés les responsables du sport algérien ?
DIA-10 août 2021: Les sportifs algériens sont retournés bredouilles des Jeux olympiques de Tokyo avec zéro médailles mais plein de scandales dans les bagages. La débâcle des athlètes algériens, dont le nombre est moindre comparativement à celui des accompagnateurs qui sont allés faire du tourisme, n’a fait réagir aucun responsable.
Dans les coulisses, les responsables actuels et anciens du sport algériens s’accusent mutuellement. Mais aucun de ces responsables n’a osé réagir, ne serait-ce que par une démission pour sauver l’honneur.
Le premier responsable de la plus haute autorité du sport en Algérie, en l’occurrence le président du Comité olympique algérien (COA), Abderrahmane Hamad a préféré prendre son congé en plein Jeux olympique. Il est parti en vacances, alors qu’il devrait être le chef de la délégation algérienne à ces JO. Il semble que Hamad a anticipé. Il s’attendait à cet échec généralisé du sport algérien qu’il n’a pas voulu assumer.
A ce jour, Hamad n’a pas donné signe de vie comme s’il n’est pas concerné par ce qui se passe ni de près, ni de loin. Un comportement scandaleux et irresponsable!
Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports semble craindre la situation et a peur que la bombe à retardement des Jeux olympiques lui explose en pleine figure. Il a préféré s’éclipser et attendre que l’orage passe, alors qu’il devrait faire une déclaration et demander des comptes aux responsables du sport en Algérie. Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports n’est pas impliqué dans la préparation des athlètes et des résultats enregistré, ce qui le met à l’aise pour exiger des comptes. Il n’en est rien !
Dans les coulisses, les langues de délient et les règlements de compte font rage. L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderaouf Bernaoui, multiplie ses sorties sur les plateaux de télévision pour descendre en flammes son successeur, Sid-Ali Khaldi.
Ce dernier avait passé son temps à empêcher les responsables des fédérations sportives de cumuler les postes de responsabilité, ce qui est à saluer, mais il a oublié la préparation des athlètes pour les JO de Tokyo.
Plusieurs athlètes ont déclaré dans les coulisses que les responsables empêchés par Khaldi de cumuler des postes de responsabilité se sont vengés en empêchant les athlètes de bien se préparer pour que le sport algérien sorte bredouille des JO.
Ces responsables machiavéliques ne se sont pas empêchés de saboter les athlètes et le sport algériens pour se venger !
L’affaire du judoka Nourine qui a refusé d’affronter l’athlète de l’entité sioniste a également révélé l’incompétence des responsables du sport algérien. Ces derniers se sont dérobés quand Nourine les avaient sollicités avant son combat contre l’israélien.
L’absence de Salima Souakri est édifiante. Alors qu’elle est représentante de l’Algérie à la Fédération internationale du judo (FIJ), l’ex-ministre délégué chargé du sport d’élite s’est complètement effacée. Scandaleux ! Il en est de même pour la responsable de la délégation algérienne à Tokyo, Hassiba Boulmerka qui n’a pas donné signe de vie.
Dans toute cette cacophonie, le judoka Nourine a accusé dans ses déclarations, l’ex-président du COA, Mustapha Berraf de «tirer les ficelles », laissant entendre que ce dernier se venge de ceux qui l’avaient contraint de démissionner.
Compte tenu des intérêts mesquins des uns et des autres et leur cupidité pour ne pas dire lâcheté, ils préfèrent se taire et se cacher pour laisser l’orage passer et revenir par la suite sur la scène et s’emparer à nouveau des postes de responsabilité. Un comportement indécent de la part de ces opportunistes qui prennent le sport algérien en otage.
Amir Hani
tahar
ca ete tout le temps comme ca. pauvre algerie entre les mains d une certaine boulmerka. il n y aura ni comptes ni bilans. les heux de rio de janeiro ne sont pas loins
Mellah hocine
Tous ces responsables , athlètes par excellence, se sont fait engraissés au point où les médailles acquises ne représentent qu’une crotte de mouton . Tous , sans exception , ont été ensevelis dans cette boule politicienne qui les a complètement détournés de leur vraie nature. Le système reste un engrenage qui vous malaxe au point de vous faire perdre toute notion de réflexion ou de prise de décision.
Il faudrait dire que les décisions politiques de gestion de la crise sanitaire , maladroitement prises, avec toutes ces fermetures de salles de sports , de terrains d’entraînement, ont sonné le glas a tous ces athlètes dont on aurait pu éviter ce déplacement à Tokyo.
Quant à demander des comptes , c’est une utopie car le système algérien est ainsi fait depuis des lustres, une culture de dépravation en quelque sorte.
Nadri
Les responsables du sport algérien sont en vacances et jouissent des Euros qu’ils ont thésaurisé de leur grand voyage touristique au pays du Soleil levant.