Polémique de la pomme des Alpes: L'ANCA promet un boycott total - DIA
15752
post-template-default,single,single-post,postid-15752,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Polémique de la pomme des Alpes: L’ANCA promet un boycott total

DIA-20 février 2017: Après les bananes, c’est l’épisode des pommes. La déclaration provocante du président de la région française de Provence-Alpes-Cote-d’Azur (PACA), et maire-adjoint de la ville de Nice, Christian Estrosi a déclenché une vive polémique. L’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) n’a pas tardé à répliquer en promettant un boycott total si jamais ces « pommes françaises » seraient importées.

En effet, samedi dernier, Christian Estrosi avait pondu un communiqué dans lequel il interpellait le Premier Ministre Français Brenard Cazeneuve afin que ce dernier discute et exerce une certaine pression  sur  les autorités Algériennes pour prendre un quota de 20.000 tonnes de pommes des Alpes et sauver les producteurs  de la faillite ; car ces derniers  ont des problèmes financiers accrus et n’arrivent plus à exporter leur production.

Face à la polémique qui s’est déclenchée, l’ANCA n’a pas tardé à réagir. Cette dernière promet un boycott total.  Dans un communiqué, l’association souligne que « le responsable Français a dépassé ses limites en s’immisçant dans des procédures juridiques qui ne concernent que les acteurs économiques et commerçants Algériens ». L’ANCA n’a pas manqué de relever le « ton provocateur » de Christian Estrosi. A cet effet, l’Association de Tahar Boulenouar a souligné son refus catégorique concernant l’importation de ces quantités de pommes, surtout que, d’après elle, le pays possède les qualifications et les moyens nécessaires pour satisfaire la demande nationale.  L’ANCA estime également qu’un recours à l’importation menacerait la production nationale, dans un moment ou les agriculteurs redoublent d’efforts pour augmenter la production du pays.

Ainsi, l’association est catégorique : l’importation est synonyme de boycott. Elle avertit que si ces quantités étaient importées, une campagne de boycott serait lancée, et les importateurs devront assumer les pertes.

Lamine Réda

Envoyer un commentaire

0Shares