La productrice Samira Hadjilani réagit de sa prison au décès de Rym Ghazali
DIA-20 mars 2021: Dans un post publié sur facebook par son associée et avocate Djaouida Djazaeli, la productrice Samira Hadjilani, a réagit de sa prison à EL Harrach à la mort de sa comédienne et amie Rym Ghazali. Surement transmise par son avocat, la productrice détenue depuis une année, a réagit avec une grande émotion à la disparition de son amie et actrice principale dans son film « Ahmed Bey ».
La productrice qui a reçu l’information à sa sortie de sa cellule, est tombée par terre en criant et en pleurant, exprimant ainsi sa profonde tristesse à l’annonce du décès de la jeune comédienne.
« J’ai pleuré avec force, car j’était emprisonné et je ne pouvait pas te prendre dans mes bras, ma fille. C’est le jugement de Dieu, tu as souffert de cette maladie maudite. Tu as également souffert de l’injustice et de la discrimination des ennemis de ta réussite. Je me souviens comment certains pseudos personnes, se sont élevés contre toi pour faire échouer tes projets et t’on conduit à la tombe comme ils m’ont conduit à la prison. Se sont des « chauves souris » qui travaillent durement pour faire tomber toute réussite et tout travail bien accompli. »a déclaré la productrice emprisonnée et non jugée à ce jour.
La productrice Samira Hadj Djilani a présenté enfin à son mari Nabil, à sa fille Dihya et à ses parents ses profondes condoléances, espérant qu’elle trouvera sa place au paradis au près de Dieu.
Pour rappel, Samira Hadjilani et Rym Ghazali sont restées très proches ses dernières années. Elles avaient fondé en 2018 le mouvement Rapcit (Rassemblement algérien des productrices, comédiennes et techniciennes). Rym Ghazali interprète un rôle important de princesse dans le film Ahmed Bey. C’était sa première et dernière participation dans un grand film cinéma. On l’aperçoit dans cette photo en « Une » enlacer la productrice Samira Hadj Djilani à la fin du tournage de la séquence du film « Ahmed Bey » sous la direction du réalisateur iranien Jamal Shoorjeh.
