La maladie de Mohamed VI reporte la fête du Trône sur fond de misère noire au Maroc

DIA-26 juillet 2022: La fête du Trône qui intervient le 30 juillet de chaque année, est « reportée » cette année au Maroc. La cause invoquée par le royaume consiste en la pandémie du Coronavirus. Un subterfuge farfelu, quand on sait que la pandémie du Coronavirus est toujours présente certes, mais les nouveaux variants ne sont pas aussi virulents et meurtriers que les premiers. De ce fait, la raison invoquée par le royaume ne tient pas la route.

En vérité, la maladie du roi Mohamed VI est la seule cause du « report » des festivités du Trône. Le roi du Maroc est gravement malade et se soigne en France actuellement. Il n’est même pas capable de voyager et de se déplacer au Maroc pour assister à sa propre fête, selon plusieurs activistes et sites internet marocains.

Au Maroc, on parle de plus en plus de la maladie du roi, aggravée par les luttes intestines au sein du royaume où la guerre de succession fait rage. Des complots maffieux et ourdis se trament à l’intérieur du palais royal où l’ambiance est délétère et où règne un climat de suspicion nauséabond.

C’est l’une des raisons ayant amené la femme du roi Mohamed VI, Salma à le quitter et partir du royaume. Elle avait vu venir la crise et n’a pas supporté la maladie de son mari et surtout ses « fréquentations et pratiques douteuses ».

La situation au Maroc est davantage aggravée par une crise sociale profonde qui menace même le Trône. En effet, la rue grogne au Maroc en raison d’une inflation insupportable et de l’augmentation des prix, conséquence de la flambée des prix des hydrocarbures.

Pis encore, les multinationales qui activaient au Maroc ont mis la clé sous le paillasson et ont quitté le pays, à cause des prix de l’essence et du gaz. La fermeture de ces multinationales et d’autres petites entreprises au Maroc a fait que le chômage augmente, ce qui a plongé le pays dans une misère noire.

A cela s’ajoutent les conséquences de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et l’entité sioniste, ce qui a exacerbé la situation, sachant que les Marocains rejettent cette normalisation.

Cette normalisation est devenue une véritable allégeance du royaume à l’entité sioniste. Un comportement machiavélique de la part du roi Mohamed 6, disposé à s’allier le diable pour préserver son trône.

Cela a provoqué le courroux de la rue au Maroc où le peuple n’a plus peur du makhzen. La misère a contraint ainsi les Marocains à braver le Makhzen et investir la rue… Autant de facteurs et de prémices de la chute du royaume, bâti sur des compromis et des allégeances à des forces étrangères au détriment du peuple marocain, dont la misère a toujours profité au palais royal. C’est le début de la fin du royaume.

Amir Hani