Ait Ali organise une conférence de presse pour ne pas parler de l’importation des véhicules
DIA-30 janvier 2021: Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, a organisé une conférence de presse pour ne pas parler de l’Industrie automobile, un sujet qu’il a lui-même amplifié pour ensuite s’en dérober.
Non seulement il continue à défier le Premier ministre Abdelmadjid Djerad, en gérant ce dossier dans l’opacité, Ait Ai a précisé que le ministère de l’Industrie a pour rôle l’octroi des agréments définitifs d’importation au profit des opérateurs répondant aux conditions du cahier de charges et non de définir les délais d’arrivée des premiers véhicules.
Le ministre refuse de dévoiler les non des bénéficiaires des agréments provisoires d’importation et n’annonce aucune échéance en ce qui concerne l’importation des premiers véhicules. A l’évidence, ces annonces font l’affaire du marché parallèle des véhicules d’occasion qui est entre les mains des barons de l’informel.
« Ce ne sont pas des prérogatives du ministère de l’Industrie ou du ministère du Commerce de définir les dates d’entrée des véhicules. C’est à l’opérateur de définir comment, quand et d’où il doit acquérir les véhicules après l’octroi de son agrément définitif », a expliqué Ait Ali Braham.
S’agissant du marché parallèle des devises, notamment au niveau de la place Square Port-Saïd à Alger, il a indiqué que « le Square n’est pas une zone à vider, c’est une logique à tarir ».
« Le citoyen a besoin d’un accès à un moyen d’échange de la devise. Fermer le Square peut se faire physiquement mais la pratique ira vers d’autres lieux », a-t-il expliqué, ajoutant que « la transparence des transactions financières imposera la fin des opérations suspectes au niveau des marchés parallèles, permettant ainsi au citoyen d’accéder à la devise de manière réglementaire.
En ce sens, Ait Ali n’aura pas fait mieux que ses prédécesseurs qu’il critiquait sévèrement sur les plateaux des différentes chaînes de télévision.
En 2011, l’ancien ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia qui avait mené une guerre contre les marchés informels, avait déclaré que « le marché de la devise du square Port-Said ne pourra pas être fermé car des citoyens en ont besoin ».
Une déclaration qui avait choqué les Algériens, dans la mesure où la déclaration d’Ould Kablia signifiait que le Pouvoir protégeait ces transactions illicites des devises. Force est de constater que Ait Ali n’a pas fait mieux.
Amir Hani
Mellah hocine
Le ministre de l’industrie ne doit pas , ne devrait pas parler de l’importation de voitures neuves ou d’occasion .Les prérogatives de ce ministère c’est la politique industrielle du pays et l’importation de véhicules doit revenir au ministère du commerce. Les délais , les dates et les quantités reviennent aux différents concessionnaires agréés . Malheureusement, le train de ce projet est pris en sens inverse , car il fallait agréer des constructeurs qui voudraient investir en Algérie et c’est à eux de se doter de leurs réseaux de distributeurs .
Au train où vont les choses , ce projet ne verra jamais le jour avec ce ministre au poste.