Alimentation de Gaz pour l'Europe : L'Algérie en position de force - DIA
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Alimentation de Gaz pour l’Europe : L’Algérie en position de force

DIA- 23 mars 2022: La crise en Ukraine a redistribué les cartes de l’énergie en Europe. Dans ce contexte l’Algérie est devenu un acteur incontournable pour l’approvisionnement de l’Europe en Gaz.  Lors de la visite de la sous-secrétaire d’état américaine Windy Sherman à Alger dans le cadre d’une tournée qui l’a emmené à Rabat et à Madrid. Washington appuie les Européens qui sont à la recherche d’alternatives au gaz russe fournit à l’Europe à hauteur de 4 %. L’Algérie, qui fournit au vieux continent 11% de son besoin en gaz, est en position de force préfère garder sa politique commerciale actuelle.
L’Algérie qui est sollicité par les Américains et les Européens pour augmenter sa fourniture de gaz à l’Europe, préfère maintenir sa position actuelle et ne pas s’impliquer dans la crise russo-ukrainienne. Par ailleurs, l’Algérie s’oppose à rouvrir le gazoduc Maghreb-Europe qui passe par le Maroc, et pourrait augmenter de 10 milliards de m³ par an sa livraison à l’Italie via le gazoduc Transmed. Ce gazoduc a cessé de fonctionner le 31 octobre dernier lorsque l’Algérie a décidé de ne pas renouveler son contrat avec le Maroc en raison de désaccords majeurs sur l’épineux dossier du Sahara occidental. Avec le revirement de l’Espagne dans le dossier du Sahara Occidental, l’Algérie pourrait revoir sa politique économique avec Madrid au profit de l’Italie ou d’autres partenaires de la région.

Amir Hani 

5 Comments

  • Mellah hocine
    23 mars 2022 10:46

    Pour ses liens historiques avec la Russie , l’Algérie se doit de garder sa position actuel sans rentrer dans un conflit indirect avec Moscou.
    De toutes les manières , l’Algérie n’à pas les moyens actuellement d’augmenter sa production et il reste impossible de combler la quantité de gaz livrée par la Russie à l’Europe. Ces européens qui se sont impliqués dans un problème que seules les négociations entre les deux parties comptent.
    L’Europe s’est engagé dans un bras de fer avec la Russie dont les sanctions imposées pourraient impacter les seules populations européennes si la Russie venait à limiter la livraison de gaz. Pas seulement , puisque d’innombrables matières premières servant l’économie europeenne , proviennent de la Russie.
    Qui sera le perdant dans ce schéma ? Sûrement pas l’Algérie qui doit garder sa neutralité.

  • Benmounah Amar
    26 mars 2022 11:57

    « Washington appuie les Européens qui sont à la recherche d’alternatives au gaz russe fournit à l’Europe à hauteur de 4 %. » ?????

    Il y a erreur, ce n’est pas 4%. Veuillez la corriger.

  • Djamel AIT AMRANE
    28 mars 2022 12:12

    L’ Algérie paie son retard dans le développement de nouveaux gisements gaziers, au rythme de la consommation locale il lui sera difficile d’assurer à long terme (20 ans) ou plutôt d’honorer les quantités de gaz si elles venaient à augmenter via Transmed et gnl (GLZ,GLK).

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