Chems Eddine Chitour, un ministre en avance sur le gouvernement - DIA
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Chems Eddine Chitour, un ministre en avance sur le gouvernement

DIA-18 juin 2021: Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, est en avance sur les autres membres du gouvernement compte tenu de sa projection sur l’avenir de l’Algérie en matière d’énergies renouvelables.

Chitour a mis en garde les plus hautes autorités du pays, lesquelles bâtissent tous les projets sur la base des prix du pétrole et du gaz. Il a indiqué, lors de son passage jeudi à la Chaîne 3 de la Radio nationale, que d’ici 2030, l’Algérie ne pourra pas vendre son gaz et son pétrole car les économies des pays développés se dirigent vers l’économie verte et les énergies renouvelables.

Il a fait savoir que son département a remis à 20 ministres du gouvernement une feuille de route pour conjuguer leurs efforts dans le cadre de la généralisation des énergies renouvelables.

Chitour parle de l’Algérie de 2030 qui doit être mise au diapason de la science et de l’économie de la connaissance, tout en s’adaptant aux changements climatiques. Estimant que l’Algérie a consommé des milliards de tonnes de pétrole et de gaz, il a indiqué que le pays ne s’est pas projeté sur l’avenir fait de géothermie.

Il a expliqué que l’Algérie dispose de sources inestimables en géothermie, mais rien n’a été fait dans sens, a-t-il regretté.

Il a appelé entre autres les ministères de l’Habitat et de l’Industrie à privilégier les énergies renouvelables. Il a souligné que les wilayas d’Algérie disposent d’un gisement inestimable en matière d’énergies renouvelables, insistant sur l’abandon du diesel et des énergies fossiles.

Il a estimé qu’il n’est plus utile d’investir dans les centrales électriques, recommandant de planter 100 millions d’arbres par an en Algérie, c’est-à-dire deux arbres par citoyen. Il a évoqué le plan hydrogène vert qui est une rente de l’intelligence. Cet hydrogène va remplacer le pétrole et l’Algérie compte s’associer en partenariat avec l’Allemagne dans ce projet révolutionnaire.

Il s’agit en fait de l’électricité verte qu’il faut produire d’ici 2030, pour être en phase avec les autres pays du monde, a-t-il expliqué.

Il a indiqué que les députés doivent être sensibilisés quant aux grands enjeux de la transition énergétique, appelant à s’éloigner de l’idéologie et du politique et regrettant aussi que l’Algérie soit en retard, pas de manière linéaire mais exponentielle.

A ce titre il a cité l’exemple de la généralisation de l’utilisation de l’internet : si on doit chauffer son appartement, on peut le faire une heure avant son entrée via l’internet au lieu de laisser le chauffage allumé toute la journée, ce qui permet d’optimiser l’économie de l’énergie.

Pr Chitour a également mis l’accent insisté sur l’encouragement de l’intelligence artificielle.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    19 juin 2021 13:26

    Pas un seul élément de comparaison entre ces ministres et le Pr Chitour , soyons attentif à son CV :
    Chems Eddine Chitour est professeur de thermodynamique à l’Ecole Polytechnique d’Alger . Il est ingénieur en génie chimique de la même école, ingénieur de l’Institut Algérien et de l’Institut Français du pétrole. Il est titulaire d’un Doctorat-Ingénieur de l’Université d’Alger et d’un Doctorat es-Sciences de l’Université Jean Monnet de l’Académie de Lyon (France). Il a été professeur associé à l’Ecole d’Ingénieurs de génie chimique de Toulouse. Le professeur Chitour a fait soutenir plusieurs dizaines de thèses de magister et de doctorat es sciences. Il est l’auteur d’une centaine de publications et de communications scientifiques. Il a, enfin, rédigé plusieurs ouvrages dans le cadre de ses enseignements de chimie physique et de raffinage. Par ailleurs, le professeur Chitour a publié des ouvrages sur l’Energie et les enjeux géostratégiques. Enfin, en pédagogue, il tente d’expliquer l’histoire et les mutations du monde. A ce titre, il a écrit plusieurs essais sur l’histoire de l’Algérie, l’éducation et la culture, la mondialisation, les défis de l’Islam et l’émigration.
    Lequel de ces membres du gouvernement dispose de cette carte de visite ? Le Pr Chitour doit être le premier ministre par excellence.
    Néanmoins le débat qu’il engage est déjà un vieux débat des années 70 , sans que les pays développés ne puissent faire ce pas d’abandonner les énergies fossiles pour aller vers les énergies renouvelables. Dans les années 1973-1974, au lendemain du premier choc pétrolier se sont posées les questions de maîtrise d’énergie. La France a suivi deux orientations principales : la garantie de sécurité et la continuité à long terme de la fourniture d’énergie sous-toutes ses formes (carburants, combustibles, électricité), et l’offre d’une énergie à des prix très compétitifs.Ce débat n’a guère mobilisé les Français, alors qu’il doit inspirer la politique énergétique sur les 30 ans qui viennent. Les 30 ans de l’époque c’est déjà les années 2000 , qu’en est il de toutes ces questions ?
    Les énergies employées aujourd’hui sont polluantes et dangereuses : le pétrole dérègle le climat, le nucléaire produit des déchets à vie longue et entraîne des risques majeurs. Nous souhaitons autant la préservation du climat qu’une sortie du nucléaire. Il faut pour cela un programme urgent et ambitieux sur les énergies nouvelles, renouvelables et décentralisées.
    Notamment : une politique de la chaleur renouvelable, le renforcement des tarifs d’achat de l’électricité verte, des moyens sur le solaire, des parcs éoliens, un basculement des crédits de recherche vers la maîtrise de l’énergie et les renouvelables… Nous sommes un pays acquéreur de technologie et de toute sorte de nature consommable , énormément de choses doivent , notamment les laboratoires de recherchese au sein des universités. Une véritable question de politique d’enseignement à tous les niveaux .

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