Diplomatie sportive absente: L’Algérie va-t-elle participer à la CAN de handball à Laayoun ?
DIA-21 septembre 2021: La confédération africaine de Handball aurait officiellement agréé la ville occupée de Laayoun pour abriter les rencontres du championnat d’Afrique des nations de handball prévu initialement du 13 au 23 janvier 2022 au Maroc. Face à cette infraction flagrante aux traités des droits de l’homme, sachant que république démocratique Sahraouie figure parmi les états membres de l’union africaine, la fédération algérienne de handball ainsi que le comité olympique et sportif Algérien, préservent mystérieusement leur silence et nul d’entre eux n’avait pris le soin d’interpeller les instances sportives internationales afin de dénoncer ce choix et qui est d’ailleurs, incontestablement opposant à la charte olympique en raison d’un litige géopolitique. Même l’ex-président du COA Mustapha Berraf, l’association des comités nationaux olympiques africains « ACNOA » ne s’est toujours pas manifestée pour tenter de décliner les manœuvres odieuses de l’occupant voisin.
Fort est de constater, que l’affaire du jeune judoka Fethi Nourine, et qui s’est malheureusement soldée par une sanction de 10 ANS a son encontre par la fédération internationale de Judo, mettant ainsi, la représentativité du kimono local au sein de l’instances internationales dans l’œil du cyclone, car en comparant la sanction de la FIJ contre les judokas iraniens en 2019, et qui rappelons-le, ils n’avaient écopé à cette époque, que de quatre années de suspension seulement pour avoir refusé d’affronter la délégation sioniste lors d’un championnat du monde de judo, il est évident, que le malheureux Fethi Nourine, tout comme son entraineur Amar Benyekhlef, étaient visiblement, livrés à eux-mêmes et en aucun cas, ces derniers, n’ont bénéficié du moindre soutien de nos soi-disant ambassadeurs sportifs, et ce, malgré la présence de Mohamed Meridja et Salima Souakri dans les organes exécutifs de la Fédération internationale de Judo.
Aujourd’hui encore, le sport national est confronté à une situation le moins que l’on puisse dire similaire, puisque les coéquipiers de Messaoud Berkous, s’apprêtent à leur tour, de boycotter le championnat d’Afrique de Handball, prévu janvier prochain au Maroc, en raison de son exploitation dans un litige géopolitique. En effet, en organisant cette 25e édition du championnat d’Afrique de Handball sur les terres occupées Sahraouis à l’image de Laayoun, le Maroc aurait à travers de son acte malsain, converti cet événement à des objectifs purement régionaliste, le tout, avec le compliment d’un silence honteux de l’union africaine, .
En conclusion, l’influence de nos représentants élus au niveau des instances sportives continentales ainsi qu’au sein des organes sportifs internationaux, demeure défaillante dont elles ne favorise guère les intérêts du pays et encore moins pour épargner nos sportifs à d’éventuelles sanctions, puisque additivement à la sanction inédite de nos judokas, le sept national, risque effectivement de connaître le même sort. Des enjeux qui peuvent entre autres, porter énormément préjudice a la réputation du sport national, et le handball en particulier, surtout que l’Algérie se prépare pour accueillir la 26e édition du CAN de handball qualificatif aux Jeux Olympique de Paris 2024.
Amir Hani
Mellah hocine
Le monde geopolique a bien changé eu égard aux intérêts des uns et des autres . Quand on sait que Les Etats Unis et les puissances de ce monde ont toujours été sceptiques vis-à-vis du Polisario., qu’attendre de tous ces valets africains qu leuri courbent l’échine ?
En effet l’affaire du judoka Fethi Nourine doit donner à réfléchir , car sa carriere est déjà terminée.
Si le COA ou la FAHB ne font pas leur travail afin de faire annuler cette competition , l’équipe nationale doit se déplacer et participer à ce tournoi , sinon des suspensions vont pleuvoir et le handball algérien sera laminé.
Un paramètre très important dont il faut tenir compte, l’inauguration de plusieurs consulats africains au Sahara. Le Burkina Faso, le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), la Centrafrique, les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti, Eswatini, la Gambie, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée équatoriale, le Libéria, Sao Tomé-et-Principe et la Zambie ont ainsi ouvert des représentations à Laâyoune ou à Dakhla.
Que reste t il de l’Afrique ?