En raison d'un déficit pluviométrique de 3 ans, le taux de remplissage des barrages demeure faible - DIA
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En raison d’un déficit pluviométrique de 3 ans, le taux de remplissage des barrages demeure faible

DIA-07 décembre 2021: Le taux de remplissage des barrages hydrauliques en exploitation à travers le territoire national demeure encore faible, malgré les pluies abondantes enregistrées ces dernières semaines. Le taux de remplissage a atteint une moyenne de 35,26 % dans plusieurs wilayas du pays, selon l’APS qui cite un communiqué du ministère des Ressources en en eau et de la Sécurité hydrique.

Selon un ingénieur en hydraulique, il faut quatre ans pour que les barrages retrouvent leur niveau de remplissage.

En effet, plusieurs barrages étaient à sec l’été dernier, après trois années de sécheresse. En ce sens, les dernières pluies n’ont pas été suffisantes pour remplir ces barrages. Les  incendies ont fait le reste puisque la terre était tellement sèche et aride que les dernières pluies ont été carrément absorbées.

Ce n’est qu’après des pluies incessantes que les eaux pluviales ont pu parvenir aux barrages hydrauliques qui commencent à se remplir lentement.

Ces volumes d’eau emmagasinés à travers les 75 barrages en exploitation ont été enregistrés jusqu’au 6 décembre, grâce aux apports des derniers épisodes pluviométriques à travers plusieurs wilayas du pays.     

Selon le tableau de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) communiqué par le ministère,11 barrages affichent un taux de remplissage supérieur à 80%, à savoir les barrages de Fergoug et Oued Taht (Mascara) avec des taux de remplissage respectifs de 87,45 % et 98,99 %, le barrage de K’Sob (M’sila) à 86,95%, Kissir et Boussiaba (Jijel) avec des taux respectifs de 96,36% et  88,78%, Beni Haroun et Oued Athmania (Mila) à 87,70% et  97,52 % , Beni Zid (Skikda) à 94,39 %, Uldjet Mellegue (Tébessa) à 87,08%, Taghrist (Khenchela) à  81,25% et  Mexa (El Tarf ) à 83,85%

Les données du ministère révèlent toutefois que le taux de remplissage au niveau de 44 barrages sur les 75 en exploitation était inférieur à 35%.

Il s’agit notamment des barrages de Bani Bahdel, Meffrouch  (Tlemcen) dont le taux de remplissage a été très faible, soit respectivement  3,35% et 0,73%.           

Egalement les barrages de Béni Slimane (Médéa)  avec un taux de 6,45% et le Barrage de Keddara à seulement 19,96%. 

Les barrages assurent 33% des besoins nationaux en eau potable, estimés à 3,7 milliards de m3.    La moitié de ces besoins est assurée à partir des eaux souterraines et 17% à partir du dessalement d’eau de mer.  

Le barrage de Taksebt à Tizi Ouzou qui alimente en grande partie la capitale commence à se remplir lentement, alors qu’il était presque asséché. La fonte des neige et les pluies pourraient contribuer au remplissage de ce 2e barrage en Algérie après celui de Beni Haroun à Mila.

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