Faut-il généraliser le limogeage du DG de l'hôpital de Kouba aux autres entreprises publiques ?  - DIA
57844
post-template-default,single,single-post,postid-57844,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Faut-il généraliser le limogeage du DG de l’hôpital de Kouba aux autres entreprises publiques ? 

DIA-15 Décembre 2020: Le limogeage du DG et de plusieurs cadres de l’établissement public hospitalier (EPH), Bachir Mentouri de Kouba devrait être généralisé à plusieurs autres établissements, organismes et entreprises publiques.

La gestion et le comportement du DG et des cadres de cet hôpital n’est pas un fait nouveau pour les Algériens dans la mesure où plusieurs dépassements sont signalés dans la gestion des entreprises publiques où le favoritisme, le népotisme, le clientélisme et la mauvaise gestion tendent à se généraliser.

Pour revenir à l’établissement public hospitalier de Kouba, c’est le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, qui avait ordonné aux cadres de l’administration centrale d’effectuer une inspection dans cet EPH, ce qui a permis de relever une série d’anomalies dans la gestion.

« A l’issue des enquêtes sur le terrain, il a été relevé qu’une femme médecin généraliste exerçant au service des urgences médicales était absente depuis dix-huit (18) mois (se trouvant à l’étranger) et percevait la totalité de son salaire avec primes et allocations (rendement, permanence et de Covid-19) et avait bénéficié du congé annuel », selon le communiqué du ministère.

Suite à ces révélations, le ministre de la Santé a décidé de « mettre fin aux fonctions du directeur général de l’EPH, du chef du service des urgences médico-chirurgicales et du sous-directeur des ressources humaines et de révoquer le médecin en question  qui restituera la totalité des salaires perçus au profit du Trésor public », selon le communiqué.

Les autres ministères devraient également déclencher des enquêtes similaires, sachant que des employés voire des cadres continuent de percevoir leurs salaires dans les organismes et entreprises publiques où ils exercent, alors qu’ils ne daignent pas se présenter à leurs lieux de travail.

Des contractuels ayant atteint l’âge de la retraite sont royalement payés et occupent des postes grâce à leurs affinités et connaissances avec les responsables des entreprises où ils exercent. Ce phénomène ne touche que les entreprises publiques qui dilapident ainsi l’argent de l’Etat.

Ce phénomène a pris de l’ampleur depuis que la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances ne s’acquittent plus de leurs  missions respectives, sachant que ces deux organismes ont été marginalisés au temps de l’ancien pouvoir.

Amir Hani

Envoyer un commentaire

0Shares