Jean-Pierre Chevènement oppose à l'islam radical «l'islam tranquille» - DIA
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Jean-Pierre Chevènement oppose à l’islam radical «l’islam tranquille»

DIA-20 décembre 2020: Dans une interview au Parisien samedi 19 décembre, Jean-Pierre Chevènement appelle à «valoriser» un «islam républicain». «L’islamisme radical, non ; l’islam républicain, l’islam tranquille, oui» dit l’ancien ministre français de l’Intérieur, interrogé sur la compatibilité de l’islam politique avec la République en France.

«Il faut valoriser cet islam républicain. Ghaleb Bencheikh a dit avec raison qu’il fallait délivrer les musulmans d’une interprétation littéraliste des textes sacrés. A travers la Fondation de l’islam de France, qu’il préside, il y a un travail d’éducation pour montrer l’interprétation qu’on peut donner à certains prêches, et celle, surtout, qu’on ne doit pas donner», poursuit l’ancien ministre.

Fin octobre, une cinquantaine de personnalités ont appelé le gouvernement français à tourner la page d’années marquées selon elles par des «compromis» avec «l’islam radical». La commission spéciale de députés chargée de l’examen du projet de loi contre le séparatisme s’est mise mercredi 16 décembre en ordre de bataille.

L’ancien ministre Jean-Pierre Chevènement, était président de la Fondation de l’islam de France (FIF), depuis son lancement, en décembre 2016, avant de passer le flambeau à l’algérien Ghaleb Bencheikh, figure connue dans les milieux musulmans en France .

Le nouveau président de la FIF est le fils d’une figure algérienne de l’Islam en France, Cheikh Abbas, qui fut recteur de la Grande Mosquée de Paris (GMP) de 1982 à 1989. Bencheikh a lui-même été pressenti, il y a quelques années, pour succéder à Dalil Boubakeur, l’ancien recteur de la Grande Mosquée de Paris.

Amir Hani 

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