L’Algérie accueille Mahmoud Abbas au moment où le Maroc s’ouvre aux sionistes
DIA-06 décembre 2021: Au moment où le Maroc déroule le tapis rouge aux sionistes, l’Algérie accueille le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, qui effectue une visite d’Etat de trois jours. Cette visite intervient en prévision du sommet de la Ligue des Etats arabes qui devrait se tenir en Algérie prochainement.
En ce sens, le Président palestinien effectue cette visite pour relancer la cause palestinienne, mise en berne suite à la normalisation des relations diplomatiques de certains pays arabes avec l’entité sioniste.
Il s’agit ainsi pour l’Algérie et la Palestine de mener des concertations politiques à un haut niveau pour que le prochain sommet de la Ligues des Etats arabes aboutisse à des résolutions en faveur de la cause palestinienne, laquelle a été bafouée par les Emirats arabes unis et le Maroc qui ont ouvert leurs protes aux sionistes.
Il est également attendu que le Président Mahmoud Abbas se rende en Tunisie afin de s’assurer du soutien de l’Algérie et de la Tunisie avant la tenue du sommet de la Ligue des Etats arabes.
Le président palestinien table sur la position immuable et surtout la crédibilité de l’Algérie. Pour rappel, la création de l’Etat palestinien a été proclamé en Algérie, en 1988 par le regretté Yasser Arafat. C’est également à partir de l’Algérie que la Palestine veut relancer sa cause et contrecarrer la vague de normalisation diplomatique entres des pays arabes et l’entité sioniste.
Le choix de l’Algérie est également significatif quand on sait que le voisin marocain accueille régulièrement des délégations des ministres et diplomates sionistes dans la cadre de la normalisation de ses relations avec l’Etat sioniste.
Actuellement, le front social et la société civile au Maroc grognent et dénonce ce qui est entrepris par les dirigeants du royaume dans le cadre de la normalisation des relations avec les sionistes. La visite de Mahmoud Abbas en Algérie a mis dans la gêne les dirigeants du Maroc et son Makhzen qui font face au mécontentement de la rue.
Amir Hani