Le Covid-19 pourrait faire chuter le commerce mondial de 32% en 2020 - DIA
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Le Covid-19 pourrait faire chuter le commerce mondial de 32% en 2020

DIA-09 avril 2020: Confinement oblige, les échanges de marchandises devraient se contracter cette année, de 13% à 32% selon les dernières estimations, encore incertaines, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Avec cette crise d’ampleur et de nature inédite, les prévisions économiques sont plus hasardeuses que jamais. C’est pourquoi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) préfère proposer une fourchette large en présentant ce mercredi son pronostic sur l’évolution des échanges de marchandises en 2020. Selon l’organisation basée à Genève, le Covid-19 va entraîner une contraction du commerce international de 13% selon son scénario optimiste et jusqu’à 32% dans l’hypothèse pessimiste. Autrement dit, le volume des échanges de biens pourrait être d’un tiers inférieur par rapport à son niveau de 2019. « Ces chiffres sont affreux », commente le directeur général de l’OMC, le Brésilien Roberto Azevedo.
Une certitude, ce recul devrait dépasser celui observé dans la foulée de la crise de 2008-2009. Aucune région du monde ne sera épargnée et toutes devraient enregistrer une baisse à deux chiffres. Ce sont les exportations au départ de l’Amérique du Nord et de l’Asie qui souffriront le plus selon l’OMC. Quant aux secteurs les plus vulnérables, ce sont ceux constitués de chaînes de valeur complexes et dispersées à travers le monde, en particulier l’électronique et l’automobile.

Cet effondrement annoncé, lié à la paralysie de l’économie mondiale, victime directe du confinement de plus de 3 milliards de personnes sur la planète, fait suite à un mauvais millésime 2019. Le volume des échanges avait légèrement reculé, de 0,1% sur un an en raison des tensions commerciales entre les deux premières puissances mondiales, les États-Unis et la Chine.

L’OMC ne s’attend pas à un rebond rapide du commerce en 2021 et rappelle qu’après la crise de 2008-2009, il n’a pas retrouvé son rythme de croissance antérieur, qui correspondait à l’époque de la mondialisation triomphante.

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