
Le fils d’Ait Ahmed pousse le FFS au boycott des législatives
DIA-03 avril 2021: Le plus vieux parti de l’opposition le Front des forces socialistes (FFS) s’est finalement dirigé vers une non participation aux prochaines élections législatives anticipées, prévues pour le 12 juin 2021.
La décision du parti politique algérien de ne pas participer aux prochaines législatives a été prise lors d’une réunion extraordinaire de son Conseil National, qui s’est tenu ce samedi 03 avril 2021 au Centre international de la jeunesse de Sidi Fredj. En effet, une majorité écrasante des membres du Conseil National du FFS, a décidé de boycotter les prochaines échéances.
La décision de la non participation du FFS aux législatives a été surtout influencé par le message du fils du fondateur du parti, Jugurtha Ait Ahmed, qui a appelé les membres du Conseil National , à travers sa publication sur Facebook à suivre les idéaux et les principes que son père a toujours défendu.
« Non à une participation aux législatives, une évidence politique. Mais refuser d’aller aux élections ne veut pas dire faire <tomber le système> Nous avons besoin d’institutions fortes, d’une armée au service du peuple, d’un Etat. Pas question de se laisser entraîner dans le slogan populiste dangereux: Yet nahou Gâa. Évitons de nous laisser entraîner dans des scénarii à la libyenne ou à l’Irakienne. Le combat politique du FFS est patriotique au service du peuple. » a notamment déclaré le fils d’Ait Ahmed.
C’est la première fois que le Conseil National du FFS réagit à une intervention du fils d’Ait Ahmed pour se positionner dans une élection. Une intervention qui rappelle les vieux procédés du FFS, qui brandissait souvent le message du président du parti Hocine Ait Ahmed, envoyé de Lausanne via FAX, pour influencer les décisions du Conseil National.
De ce fait, le FFS, plus ancien parti politique d’opposition, devient le troisième parti démocratique à renoncer aux prochaines élections législatives, suite au boycott du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie ) de Mohcine Belabbas et le PT (Parti des travailleurs ) de Louisa Hanoune.