Le ministère de la Justice qualifie les magistrats de «hors la loi» - DIA
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Le ministère de la Justice qualifie les magistrats de «hors la loi»

DIA-03 novembre 2019: La grève qu’observent les magistrats présente un danger pour le pays quand on sait que ces magistrats, censés être les premiers garants du respect des lois de la République, deviennent les premiers à piétiner ces lois. Une attitude dénoncée par le ministère de la Justice, par la voix du directeur des Affaires judiciaires Mr Abdelhafid Djarir qui a qualifié la grève des magistrats de «rébellion».

En ce sens, l’attitude des magistrats est loin d’être innocente, a insinué Djarir qui s’exprimait sur les ondes de la Radio nationale chaîne 3. On est même tenté de dire que la grève des magistrats revêt un caractère politique d’autant plus qu’elle intervient dans un contexte de lutte contre la corruption. Une lutte contre la corruption dans laquelle des magistrats sont impliqués et doivent être jugés.

A cet effet, Djarir a estimé que cette grève risque de dégénérer et provoquer des dérapages d’autant plus que la conjoncture actuelle est très sensible.

Il faut rappeler que les magistrats observent une grève pour revendiquer l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle et les conditions de travail dans lesquelles ils exercent. En même temps, des magistrats empêchent leurs collègues de rejoindre leurs postes de travail et pis encore distillent de fausses informations pour semer la confusion.

Le débrayage des magistrats vient pour protester contre le mouvement effectué récemment, sachant que certains magistrats refusent de renoncer à leurs privilèges et veulent rester dans les grandes villes, selon Djarir.

Ce dimanche, les magistrats de la Cour d’Oran ont tenté d’empêcher l’ouverture de la session criminelle, ce qui a amené les éléments de la Gendarmerie nationale à intervenir.  Selon l’APS, des échauffourées s’en étaient suivies entre les magistrats protestataires et les forces de l’ordre.  

Aussi, selon Djarir, le ministre de la Justice qui mène une lutte contre la corruption a trouvé un terrain d’entente avec le Syndicat national des magistrats (SNM), lequel n’a pas informé les magistrats des engagements du ministre. C’est dire qu’il y a un jeu malsain dans cette grève…

Amir Hani

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