Législatives et hausse des prix ou la triste histoire des députés et du petit peuple

DIA-06 février 2017: Au moment où la fièvre des élections législatives s’empare des partis politiques, le petit peuple a du mal à remplir son couffin quotidien. Les prix des fruits et légumes connaissent une hausse à donner le tournis à la pauvre ménagère, confrontée chaque matin à l’amère réalité du marché !

La tomate à 200 DA, la salade verte à 150 DA et la carotte à 160 DA ; alors que l’orange est écoulée entre 120 et 140 DA, sachant que l’on enregistre un record en matière de production d’agrumes cette année. Quant à la banane qui est importée, elle est tout simplement inaccessible puisqu’elle a atteint un prix jamais égalé, à savoir 600 DA !

On a beau expliquer les causes de l’augmentation des prix, mais en définitive c’est le petit peuple qui trinque. Les commerçants soutiennent que ce sont les grossistes et les mandataires qui sont derrière cette hausse des prix. Les grossistes invoquent les intempéries et le blocage des routes. Du côté du ministère du Commerce, on se cache comme l’accoutumée derrière la sacro-sainte loi de «l’offre et de la demande».

Pendant ce temps, le citoyen subit une situation qui lui est préjudiciable, sachant que les prix n’ont pas cessé d’augmenter depuis le début de cette année. En revanche, les salaires des petits employés bien sûr n’ont pas bougé et il n’y a aucun espoir qu’ils évoluent du fait de la politique d’austérité imposée par la chute des prix du pétrole !

Néanmoins, cela n’a pas empêché que le processus de préparation des élections législatives soit enclenché ! Il s’agit d’élire des députés supposés représenter le peuple. Du fait des scandales qui secouent les partis politiques où l’on parle sans aucune vergogne d’argent sale, de vagabondage politique et des salaires indécents des députés, il y a de quoi s’inquiéter quant à la conviction du petit peuple à aller voter.

Il s’agit d’élire des députés qui ignorent la réalité du petit peuple et qui bénéficient de nombreux avantages au moment où ce même petit peuple voit son pouvoir d’achat s’éroder…

Mohamed Nassim