Les Algériens ont importé 10.000 véhicules en un mois   - DIA
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Les Algériens ont importé 10.000 véhicules en un mois  

DIA-04 mars 2022: Dix mille (10.000) véhicules ont été importés par des particuliers au cours du mois de janvier dernier, selon le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar. Cette déclaration laisse supposer que les Algériens doivent compter sur eux et que les autorisations d’importations ne seront pas délivrées de sitôt aux concessionnaires.

En ce sens, le ministre a indiqué que l’importation des véhicules se déroule se déroule « normalement » par les particuliers et ce, malgré la pandémie. Le ministre s’est contenté de dire au sujet du dossier de l’industrie automobile, que son département veut « une industrie opérante et véritable ».

 » Nous sommes en contact avec de grandes entreprises pour mettre en place une industrie effective », soulignant que ce dossier a « une dimension stratégique pour les opérateurs économiques, en vue d’instaurer une industrie véritable qui parviendra à exporter ».

En attendant, les prix des véhicules d’occasion flambent au marché noir et le parc auto national tend à vieillir faute d’importation de véhicules par l’Etat ou les concessionnaires.

Amir Hani

2 Comments

  • Mellah hocine
    4 mars 2022 13:07

    L’État peut rester absent dans ce domaine , puisque toutes astuces sont utilisées par les algériens afin d’importer des véhicules , sans penser aux conséquences de l’après vente. Où est la garantie sur ces véhicules ?
    Depuis 2021 les importations de voitures neuves sont autorisés et les importations de son propre véhicule. Le président Algérien, Abdelmadjid Tebboune à rajouter que « L’importation de véhicules par les particuliers avec leurs propres moyens n’est pas interdite par la loi ». L’achat d’un véhicule importé grâce à la « licence moudjahidine ». Celle-ci permet à l’acheteur de ne pas payer les droits de douanes qui sont de l’ordre de 30% du prix du véhicule. L’affaire devient vraiment très juteuse lors de l’achat d’un véhicule haut de gamme. cela a généré un trafic que l’Etat tente désormais de résorber, après avoir longtemps fermé les yeux. Par le biais de procurations, les titulaires permettent à des tiers d’utiliser ces véhicules qu’ils ont importés, moyennant bien sûr une rétribution au titulaire de la licence. Le principe de l’incessibilité durant trois années du véhicule ainsi importé, vole de fait en éclats. L’Etat a contre-attaqué en abaissant la puissance des véhicules autorisés à l’importation à 1 800 cm³ au lieu de 2 000 cm³ pour les véhicules essences, et de 2 500 à 2 000 cm³ pour les diesels. Clairement, les autorités algériennes veulent privilégier les petits véhicules pour mettre fin au trafic des grosses cylindrées.
    D’autres pratiques malsaines sont mises en place pour l’acquisition de tous ces véhicules ,comme la filière du moyen orient, tout en sachant que la garantie reste la dernière roue de la charrette.

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