Les réserves de change ont atteint 44 milliards de dollars à fin septembre 2021 - DIA
65800
post-template-default,single,single-post,postid-65800,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Les réserves de change ont atteint 44 milliards de dollars à fin septembre 2021

DIA-21 décembre 2021: Les réserves de change, hors or, ont atteint 44,724 milliards de dollars à fin septembre 2021 grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, a indiqué mardi à Alger le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA), Rostom Fadhli.

Le déficit de la balance commerciale est passé de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021, a fait savoir M. Fadhli lors d’une rencontre entre la Banque d’Algérie et les banques et établissements financiers.

« Ce recul important du déficit est dû principalement à la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021, soit +62,3 % », a expliqué M. Fadhli.

Au cours des neuf premiers mois de 2021, le prix moyen du pétrole a enregistré une hausse de 66,6 %, passant de 41,365 dollars/baril, au cours de la même période de l’année écoulée, à 68,917 dollars/baril. Parallèlement, les quantités d’hydrocarbures exportées exprimées en Tonne Equivalent Pétrole (TEP), ont augmenté de 20,9%.

Hausse des exportations des hydrocarbures de 57,3%

Par conséquent, la valeur totale des exportations des hydrocarbures a enregistré une forte hausse de 57,3 %, passant de 14,868 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 23,387 milliards à fin septembre 2021, a noté le gouverneur.

De même, les exportations de biens hors hydrocarbures ont enregistré une hausse « très appréciable », a-t-il souligné, atteignant 3,015 milliards de dollars au cours de la période sous revue contre 1,372 milliards dollars à fin septembre 2020 (+120 %).

Quant aux importations de biens, elles ont légèrement augmenté de 4,6 % entre septembre 2020 et septembre 2021, passant ainsi de 26,744 milliards de dollars à 27,973 milliards de dollars.

Par ailleurs, les exportations de services ont connu une stagnation relative à fin septembre 2021, passant de 2,273 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 2,300 milliards de dollars à fin septembre 2021. Alors que les importations de services, au cours des neuf premiers mois de 2021, ont enregistré une baisse de 630 millions de dollars, passant ainsi de 5,644 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 5,015 milliards de dollars à fin septembre 2021.

Les exportations augmentent à 28,702 milliards de dollars

Au total, les exportations de biens et services ont atteint 28,702 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021 contre 18,513 milliards de dollars à la même période de 2020, soit une forte hausse de 10,189 milliards de dollars (+ 55,04 %).

Quant aux importations de biens et de services, ils ont connu une très légère hausse de 1,85 %, passant de 32,388 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 32,988 milliards de dollars au cours de la période sous revue.

Ainsi, sous l’effet d’un « fort » rétrécissement du déficit de la balance commerciale et du recul appréciable du poste « services, hors revenus des facteurs » au cours des neuf premiers mois de 2021, le déficit du solde du compte courant à fortement reculé de 8,948 milliards de dollars. Il est passé de 14,491 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 5,543 milliards de dollars à fin septembre 2021.

En outre, le solde du compte capital et des opérations financières affiche, à fin septembre 2021, un excédent de 3,104 milliards de dollars contre 2,493 milliards de dollars à fin septembre 2020, soit en hausse de 611 millions de dollars.

Ces évolutions favorables ont induit « une forte contraction » du déficit du solde global de la balance des paiements de près de 10 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de l’année 2021, et ce comparativement à la même période de 2020, a fait savoir M. Fadhli.

En effet, ce déficit est passé de 11,998 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 2,439 milliards de dollars à fin septembre 2021.

2 Comments

  • LAKHDAR
    22 décembre 2021 8:36

    IL N’Y A QUE L’INVESTISSEMENT PRODUCTIF QUI PEUT REDRESSER NOTRE ECONOMIE ET S’IL FAUT S’ENDETTER POUR CELA, IL NE FAUT PAS HESITER. S’IL FAUT LE FAIRE AUTANT PROFITER D’UNE SITUATION DE RELATIVE AISANCE QU’ATTENDRE LA CESSATION DE PAIEMENT QUI NOUS FERMERA L’ACCES AUX CREDITS OU AU MIEUX NOUS IMPOSERA DES CONDITIONS DRASTIQUES.

  • Mellah hocine
    22 décembre 2021 11:04

    Qu’importe les explications des uns et des autres , l’Algérie reste scotcher à l’exportation des hydrocarbures , malgré les promesses des gouvernements successifs .
    Dans un pays où les quatre saisons sont bien distinctes, où le soleil est présent dix mois sur douze , où l’on passe en l’espace de cent kilomètres entre le désert , la montagne et la mer , toutes les richesses agricoles sont permises, pour peu que la confiance soit de mise entre les gouvernants et les gouvernés. La plus grande richesse de ce pays, reste incontestablement la jeunesse de sa population. Dommage que l’école algérienne n’est pas en mesure d’apporter un plus à ces ces jeunes qui ne veulent que donner , offrir ce dont ils sont capables : l’école algérienne n’est pas de la  » taille » de toute cette jeunesse, l’école algérienne les abruti.
    Prenez un enfant , avant l’âge de sa scolarité il est en mesure de réaliser des prodiges , intellectuellement, manuellement, à la maison , dès qu’il rentre à l’école il perd toutes ces facultés d’innovation et de création.
    Donc parler de réserves de change au niveau de la banque , ce n’est qu’une goutte d’eau dans un océan face à cette réserve juvénile.

Envoyer un commentaire

0Shares