Nouveau gouvernement français : maintien de Darmanin à l'Intérieur et fin de mission pour Le Drian - DIA
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Nouveau gouvernement français : maintien de Darmanin à l’Intérieur et fin de mission pour Le Drian

DIA-20 mai 2022: Le maintien du Gérald Moussa Darmanin au poste de ministre de l’Intérieur dans le nouveau gouvernement français, dirigé par la Première ministre Elisabeth Borne, est un mauvais signe quant à la relance des relations entre les deux pays.

Ce ministre a été traité de « menteur » par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, quand il avait voulu expulsé des « faux algériens en Algérie ». Darmanin (39 ans) qui avait effectué, il y a deux ans, une visite de travail de deux jours en Algérie, est le petit-fils d’un harki. Son grand père maternel est un paysan du douar Ouled el Ghali, situé à Mostaganem. Il était devenu sous-officier de l’armée française pendant la deuxième Guerre mondiale, avant de combattre aux côtés des harkis en Algérie durant la Guerre de libération.

C’est à ce grand-père tirailleur qu’il doit son deuxième prénom, Moussa. Quant à son grand-père paternel, il est un juif d’origine maltaise. Darmanin avait  souhaité lors de cette visite se rendre dans le village natal de son grand-père, mais les plus hautes autorités algériennes s’étaient seraient opposées à cette option pour diverses raisons.

Lors de cette visite, il était venu avec uns liste de « Français d’origine algérienne » que la France voulait expulser vers l’Algérie. L’Algérie avait refusé cette liste, estimant qu’il ne s’agit pas d’Algériens mais de Français qui sont bel et bien nés en France !

Il ne s’agit pas de migrants clandestins ou de harragas, mais de Français dont les parents sont d’origine algérienne ou maghrébine. Ce sont des individus impliqués dans des actes de violence ou de terrorisme,  nés en France, mais dont les parents sont d’origine maghrébine.

Pis encore, ce ministre avait évoqué une liste de…7.000 migrants irréguliers qui seraient de nationalité algérienne. Le Président Tebboune avait qualifié les chiffres de ce ministre de « grand mensonge ».

Le Président Tebboune a, en outre, fait observer que « ce mensonge a servi de socle à des choses non conventionnelles entre deux pays souverains et des paroles malheureuses ont été dites sur un peuple et un Etat », relevant que « cela nous rappelle celui qui voulait sortir le karcher (Sarkozy) pour nettoyer les banlieues ».

En ce sens, malgré la non reconduction du colonialiste Jean-Yves Le Drian dans son poste de chef de la diplomatie française dans le nouveau gouvernement, le maintien de ce Darmanin pourrait constituer un facteur de blocage dans la relance des relations bilatérales.

Amir Hani

1 Comment

  • Mellah hocine
    21 mai 2022 15:00

    C’est leur sauce ce type de nomination qui ne répond à aucun projet . Maintenir X ou renvoyer Y , c’est un problème franco-français.
    D’ailleurs pour Le Drian , il est dans une sale affaire avec le Mali qui l’a convoqué en justice. Une source judiciaire malienne a précisé que cette enquête faisait suite à la plainte d’une plateforme de plusieurs associations de la société civile malienne, dénommée « Maliko » (« La cause du Mali »). En cause : la possible attribution d’un marché de fabrication de passeports maliens à une société française à laquelle le fils du ministre français serait lié..
    Comme de coutume , ces responsables français sèment la zizanie partout là où ils passent.
    Malheureusement, l’Algérie continue à traiter avec la France , la plus grande escroquerie des accords d’Evan.
    Selon un témoin de ces négociations , Rédha Malek, porte-parole de la délégation algérienne, « le problème du Sahara que De Gaulle persistait à vouloir garder, était un point de divergence fondamental qui a rallongé la guerre d’une année ». Le général « voulait une Algérie coupée de son Sahara qu’il considérait comme un territoire français »..
    Car il s’agissait pour l’État français dans les négociations qui allaient suivre d’obtenir le plus de concessions possibles du futur pouvoir algérien, sauvegardant les intérêts économiques de la bourgeoisie française dans le pays : passer du « colonialisme de papa » au néo-colonialisme moderne et non moins rentable. Mais c’est surtout de l’avenir des hydrocarbures dont l’exploitation commençait à peine dans le sud Algérien, sous l’égide de la Compagnie française des pétroles (ancêtre de Total), qui était la préoccupation principale de De Gaulle. Il s’était déjà rendu au Sahara en 1957 et y est retourné peu après son accession au pouvoir, pour visiter les deux principaux sites pétroliers d’Hassi Messaoud (pétrole) et Hassi R’Mel (gaz).
    Il est grand temps de changer notre politique vis à vis de cette France

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