Présidentielle en Syrie : le président Bachar el-Assad réélu avec .......95,1% des voix - DIA
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Présidentielle en Syrie : le président Bachar el-Assad réélu avec …….95,1% des voix

DIA-28 mai 2021:  Le président syrien Bachar el-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 95,1% des voix, a annoncé jeudi 27 mai le président du Parlement, à la suite d’un scrutin décrié par l’opposition et les pays occidentaux.
Les deux autres candidats qui se présentaient face à lui, Abdallah Salloum Abdallah et Mahmoud Mareï, ont obtenu respectivement 1,5% et 3,3% de voix.

Dans un pays ravagé depuis 2011 par la guerre, 14,2 millions de personnes ont participé au scrutin, sur les 18,1 millions appelés théoriquement à voter, soit un taux de participation de 76,64% selon le président du Parlement. L’élection s’est déroulée dans les zones contrôlées par le régime, soit deux-tiers du territoire, et dans certaines ambassades syriennes à l’étranger. Il s’agit de la deuxième présidentielle en Syrie depuis le début en 2011 d’une guerre complexe ayant fait plus de 388.000 morts.

En 2014, Bachar el-Assad avait obtenu plus de 88% des voix selon les résultats officiels. Les Occidentaux ont qualifié l’élection de «ni libre ni juste» et l’opposition a dénoncé une «mascarade». De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a salué vendredi 28 mai la victoire «convaincante» de Bachar al-Assad à la présidentielle en Syrie, dénonçant en outre les critiques occidentales à l’égard de son allié. La «victoire convaincante du chef de l’Etat en exercice» est, selon un communiqué de la diplomatie russe, «un pas important pour renforcer la stabilité» de la Syrie.

2 Comments

  • Mellah hocine
    28 mai 2021 17:08

    En août 2013, alors que les États-Unis accusent Bachar el-Assad d’être responsable du meurtre de 1400 personnes dans une attaque chimique au gaz sarin à Douma dans la périphérie de Damas et envisage une action militaire contre le régime de Damas, la Russie hausse immédiatement le ton. Elle discrédite les informations des renseignements américains sur l’utilisation d’armes chimique par le régime, et met en garde contre les implications d’une offensive US en Syrie. Face au risque d’escalade militaire avec la Russie, mais aussi à cause de la révolution gazière qui rend le Moyen-Orient moins important pour les USA, et sans oublier la gestation de l’accord nucléaire avec l’Iran, Washington renonce au recours à la force contre le régime de Damas. D’autant que dès 2012, Moscou et Pékin avaient tracé la ligne rouge en opposant leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité, qui, d’une part, condamnait la répression, mais surtout demandé un transfert de pouvoir de Bachar el Assad à son vice-président, Farouk el-Chareh.
    Après plusieurs années d’aide et d’armements des rebelles syriens, les États-Unis abandonnent cette stratégie à l’automne 2015 pour laisser Moscou et le régime de Damas à la manœuvre sur le terrain. Moscou opère un réajustement stratégique qui se traduira par une série d’offensives victorieuses.
    Les théories complotistes sur l’origine de la guerre en Syrie pullulent et prospèrent sur la toile. Elles sont étayées par les propos de plusieurs personnalités de premier plan, d’experts ou de journalistes. À titre d’exemple, Robert Kennedy Junior a révélé le mois dernier dans Politic les « vraies raisons de la guerre en Syrie ». Selon cet avocat, « la décision américaine d’organiser une campagne contre Bachar el-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie ». Bien avant lui, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas clamait que « les Anglais préparaient la guerre en Syrie deux ans avant les manifestations de 2011 ». Des thèses qui donnent du crédit au récit officiel du régime syrien, qui se dit victime d’un complot international. Comme chaque théorie complotiste, celle de l’enjeu des hydrocarbures en Syrie s’appuie sur une partie de la vérité, mais elle l’a déformé et en fait la seule grille d’analyse d’un conflit multidimensionnel.. C’est ainsi que Bachar El Assad a gardé intact son image vis à vis du peuple.

  • selma
    29 mai 2021 11:32

    Très juste, il s’agit bel et bien d’un complot international avec la complicité de la Turquie et des pays du Golfe qui ont déboursé des milliards en achat d’armes et en logistique des mercenaires de 36 nationalités. Mensonges et manipulations qui ont coûté la vie à des milliers de syriens et à des milliers d’exilés. La tête de Bachar était mise à prix , il y a échappé grâce à l’intervention de la Russie, ce qui n’a pas été le cas, hélas! de Saddam et de Kaddhafi

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