Rabah Moulla, de Québec veut « maintenir allumée la flamme du Hirak » avec Rachad !
DIA-25 avril 2021: « Campagne d’intimidation», « mon implication dans le Hirak », « qui s’en prend régulièrement à des figures du Hirak », « Alternatv qui est dans la ligne de mire du pouvoir », « résolument au service du Hirak », « un honneur d’être associés à Radio M et à son directeur », « pouvoir mafieux », « pour faire écho aux luttes du peuple algérien » …
Vu comme il présente les choses dans son écrit, il doit être une « personnalité », un « éclairé » que l’on attend avec impatience pour l’écouter et écouter ses « illustres » invités. Il doit être terriblement craint par le « pouvoir algérien » au point où celui-ci tremble lorsque ses émissions commencent sur sa chaîne AlternaTV depuis Québec.
La vérité est que sa TV n’est pas connue en Algérie ou de très peu de gens, le plus souvent de la même région et peu cultivés ! Elle est peut-être suivie par une frange de la communauté algérienne installée au Canada/ Québec, sûrement par le même clan que le sien qui partage ses orientations, mais nous ne pensons pas que nos compatriotes suivent et partagent ses positions sur l’Algérie qui s’apparentent à une campagne de propagande, de manipulation et de désinformation, comme le fait la Radio M de son ami Ihsane et Al Magharibia du FIS que finance le Qatar avec Rachad de son autre ami Dhina.
On voit bien qu’ils sont tous engagés dans le même combat, celui d’espérer faire tomber le « pouvoir et son armée ». Des hallucinés qui pensent pourvoir obtenir par le bavardage, le mensonge et la tromperie ce qu’ils n’ont pas obtenu par une guerre qui les a anéanti ! En plus, à un moment où la puissance de l’Armée s’est considérablement renforcée au point de devenir une puissance régionale !
Moula est tellement bouffi d’orgueil qu’il se croit une personnalité qui compte alors que nous l’avons vu incapable de comprendre ou maîtriser un sujet pour poser des questions claires et compréhensibles ! On n’a jamais vu une question fourre-tout, suggérant des réponses, de 15 mn dans un français juste moyen teinté d’un accent rappelant le douar. L’orgueil, dit-on, « est le consolateur des faibles ». Le narcissisme l’aveugle à un point où il se voit « personnalité influente » en faisant croire qu’il est dans « l’œil des services secrets », alors qu’il est perçu, au mieux, comme fait divers amusants, sinon négligeable ! Quant au « pouvoir mafieux » qui mettrait sa chaîne « dans [sa] ligne de mire » il aurait, selon ses rêves, chargé des gens, « par ses relais d’ici et d’ailleurs » pour « intimider » le fameux Moula ex candidat malheureux à la députation sous le parti «Québec solidarité» ! Oh, les sauvages !
Un Nezzar qui a rejoint en officier (en désertant de l’Armée française) l’Armée de libération nationale à l’appel du FLN en mettant ses connaissances militaires au service de sa patrie, comme plusieurs algériens soldats ou officiers. Seuls les vauriens n’osent pas lire ses livres où il explique tout ! Moula connait-il ses faits d’armes contre Israël reconnus par les alliés, dont des officiers Égyptiens, mais aussi par Ariel Sharon lui-même sur la bravoure des soldats algériens ? Apparemment non ! M. Nezzar conduisait toute une brigade !
Un Rafaa bien sûr qui a mis à nu son projet – avec documents écrits, vidéos et déclarations de témoins et d’acteurs – contre l’Algérie en connivence avec Rachad issu du l’ex-FIS et son terrorisme. Là, impossible pour lui de répondre, les preuves sont trop évidentes pour les nier ou les discuter. Alors, silence ! Des preuves qui anéantissent la ligne éditoriale de sa TV ! Il prouve donc, en plus, son incompétence et sa poltronnerie ! Rafaa qui s’en prend aux « figures du hirak » ? Plaisanterie ou culot ? C’est de dizaines de milliers d’Algériens qui l’écoutent et l’apprécient. Qui sont ces « figures du hirak » ? Ceux qui se sont « autoproclamés » ainsi sont, aujourd’hui, grillés par le Dr Bensaada qui a révélé les sources de leurs financements étrangers dont de la NED américaine. Radio M de Ihsane, son ami, est brûlé aussi par les financements qu’il reçoit de « Canal France International »(CFI) lié au Quai d’Orsay ! Et Alterna TV par qui est-elle financée ? On le saura.
Le but de Moulla est le dénigrement de l’Algérie et, par convergence d’intérêts, de blanchir le FIS de ses crimes en les aidant, par Rachad, pour en faire un acteur qui compte, qu’il faut protéger dans les pseudos hirak déviant par lesquels il veut « maintenir allumée la flamme » pour espérer le désordre. On appelle cela de la lâcheté et de la traîtrise, propres aux algériens véreux ou algériens reniant leur patrie !
A-t-il prononcé, dans ses 25 lignes, une seule fois le nom « Algérie » ? Au moins pour dire « défendre notre Algérie », « renforcer l’unité de l’Algérie » ou « consolider une Algérie indivisible ». Au lieu de cela, il arrange une formulation claire, qui ne souffre d’aucune ambiguïté, qui montre qu’il n’est concerné par ce qui se passe en Algérie que dans l’objectif d’une révolte sanglante ! Il dit bien « avec Alternatv… nous sommes plus que jamais déterminés à poursuivre notre travail pour faire écho aux luttes du peuple algérien … ». « Faire écho aux luttes du peuple algérien» c’est se considérer en marge du « peuple » ! La démarche de Moula est donc bien celle des « rachado-makistes » avec le même objectif ! Celui « unificateur » dans le cadre du CMA pour les berbéristes et pour les islamistes de Rachad dans le cadre de « Moutamar El Oumma » ; alors que la finalité de l’un est antinomique avec celle de l’autre ! La même rhétorique quand il s’agit de dénigrer et de taper sur l’Algérie, ses gouvernants, son Armée et ses « services » !
Quant aux questions qu’il pose sur le « type de société à construire », le « type de transition », « l’égalité entre les citoyennes et les citoyens », les « luttes syndicales », les « questions économiques », « Tamazight », la « séparation du politique et de la religion » etc. C’est simplement du bavardage, un miroir aux alouettes, de la diversion pour mieux tromper. Des valeurs qui n’effleurent même pas son esprit !
Rabah Moulla, semble sombrer dans un cas d’espèce psychologique assez singulier qui a abîmé sa logique et sa perception de la réalité. Ayant sûrement raté sa vie en Algérie par manque de patriotisme et de compétence, il ne trouve, par frustration, que la félonie comme moyen de revanche. Etant citoyen canadien et membre d’un parti québécois, il serait bien dans l’embarras si ses pairs du parti découvrent l’autre facette du personnage avec ses penchants à la traîtrise et ses accointances avec les milieux terroristes de l’organisation des frères musulmans. Il sera la « mauvaise conscience » de son parti. Le traître, dit-on, se découvre toujours. Il est méprisé même par ses employeurs ! Il portera cette tare jusqu’à sa mort !
Je serais peut-être, moi aussi, des « services », ce serait un honneur pour défendre mon pays si c’était le cas, mais dommages que je ne le suis pas. D’une part, je n’ai pas l’âge de rendre ce service et d’autre part nos « services » sont bien plus compétents et perspicaces dans ce domaine.
Terminons par ce passage du Ministre Belhimer (interview récente sur Algérie 54) : « Cette désinformation est l’œuvre d’une poignée d’activistes bavards qui meublent leur exil londonien, parisien ou genevois par une division tayloriste de tâches subversives antinationales. Leurs bavardages »transitionnels » s’étalent sur un temps infini, meublé au mieux de balivernes »
D.A
Mellah hocine
Monsieur Ammar Djerrad, la compréhension du hirak n’est pas à la portée de tous . Il fut ainsi dans votre contribution du 23 février 2021 où des indices de malformations furent révélés. Je me permet de reprendre certains passages pour que le lecteur puisse avoir une idée de la conception réductrice que vous avez du hirak.
» L’évolution des sociétés se réalise souvent à cause des exaspérations : la Révolution de Novembre était venue pour éliminer le joug colonial ; tandis que le soulèvement du 22 Février escomptait mettre fin à un régime dictatorial.
Deux années plus tard, où en sont les acquis dans les domaines des libertés, la consolidation de l’unité nationale, la création d’emplois ou le châtiment des membres de « El issaba » (la bande) ? Quels sont les bénéficiaires de ce soulèvement ?
Un appel anonyme fut lancé pour des marches pacifiques à travers le pays, l’après-midi du vendredi 22 février. Le jour J, à Tizi, nous étions à tout cassé un millier avec deux cortèges se dirigeant dans des directions opposées .
La prophétie de Larbi Ben M’hidi venait de se réalisée : « Jetez la Révolution dans la rue et tout le peuple s’en saisira à bras le corps ». Néanmoins, il y avait une différence de taille : à ses débuts, la Révolution de Novembre avait de brillants dirigeants et un programme pertinent, mais point de troupes ; tandis que le Hirak avait des partisans, mais pas de dirigeants ni de feuille de route.
Après la démission du Président et l’annulation des élections, les élites de l’opposition auraient dû encadrer le mouvement pour concrétiser ses aspirations. Au lieu de cela, on assistait à des sorties hebdomadaires pour se défouler, prendre des selfies ou même draguer… Le soulèvement du 22 Février devenait folklorique, monotone et dépourvu de projet en dehors du slogan « Yatnahaw gaa ! » (Ils partent tous) : un cri de cœur d’un jeune « m’digouti ». Les personnes qui pouvaient assurer le leadership se contentaient de suivre la foule, au lieu d’en être l’avant-garde. La « révolution du sourire » disposait de vigoureuses jambes et de puissants gosiers, mais point de cerveaux pour la diriger.
Déçu par cette tournure, je rédigeai une contribution sous la forme d’une fiction intitulée « Songe de la dernière nuit d’été ». Celle-ci sera mise en ligne par « Algérie patriotique » du 1/10/2019, sous le titre de « Sept résolutions pour faire triompher la Révolution du sourire ». L’accueil fut indifférent, voire hostile. Je contactais mes amis Facebook qui avaient du poids (dont un docteur en économie fort en vue) pour les sensibiliser sur la nécessité de nous organiser. Tous étaient opposés à cette idée. Comme j’ai horreur de prêcher dans le désert ou de mener des combats perdus d’avance, j’ai préféré mettre fin à mon militantisme entamé au sein du MCB dans les années 1970. Je préfère me consacrer à ma passion : la psychanalyse…. »
Oui vous ferez mieux de vous consacrer à votre psychanalyse , car vous ne comprenez pas le refus de tout ce beau à adhérer à votre démarche . En tant que psychanalyste , vous devez comprendre que toute forme d’organisation « verticale » avec ce régime , elle est vouée à l’échec.
L’écrasante majorité des hirakistes, toute sensibilité confondue, ne voudrait pas d’une mainmise de quiconque sur le mouvement . Le MCB , vous vous en souvenez , n’avait pas une direction , mais , mais lorsque la coordination nationale et la commission nationale virent le jour , le glas fut sonné sur le mouvement , c’était la fin.
Aujourd’hui, le hirak vaut ce qu’il vaut , mais le monde entier continue à s’émerveiller de sa force de reproduction .
Le hirak n’est pas un parti politique , c’est une idée qui n’en finit pas de se répandre.
Un jour Larbi Benm’hidi s’en réjouira et Amirouche sait que la marche arrière est cassée. Cordialement.
Mellah hocine
« Si je savais cela, je n’aurais jamais manifesté le 22 février 2019, en hurlant comme un fou : « Non au cinquième mandat ! »
« En fin de compte, si j’avais su, je ne serais pas allé manifester à la Grande-Poste, en évitant les nombreux barrages dressés sur les routes, pour crier à tue-tête : « Dawla madania, machi âaskaria »
Le 22 février 2021, je n’irai pas manifester, car j’ai toujours milité pour l’amélioration et non pas la régression ou le chaos : « l’Algérie passe avant tout ». La rédaction de ce texte n’est pas un retour, mais juste un cri du cœur, car comme beaucoup de compatriotes, j’ai mal en mon pays qui peine à décoller.
A ceux qui se reconnaîtront !
Connaissez-vous ce dicton ? « Il compense en stupidité ce qui lui manque en intelligence. »
L’