Elles se livrent à l’armée: Fin du calvaire de deux familles de terroristes à Jijel
DIA-01 juillet 2016: Leur histoire est digne d’un grand film dramatique: Deux familles de deux terroristes, qui vivaient jusque-là dans le maquis, se sont rendues le 30 juin 2016 à 22:00 dans la localité de Djimar, près de la localité de Bouhalouane, Commune de Bordj T’har, wilaya de Jijel, où un détachement de l’ANP a mené dans l’après-midi d’hier une opération de ratissage qui s’est soldée par l’accrochage avec le terroriste dénommé « G.Mohamed Saïd » dit Saad, à l’issue duquel, sa femme et son bébé ont été touchées. Selon certaines sources c’est grâce un appel téléphonique que les deux familles ont pu se rendre aux autorités.
Les deux familles sont composées de deux femmes et de neuf enfants (05 filles et 04 garçons) : La première est composée d’une femme et de ses quatre enfants, était l’épouse de deux terroristes « B.Djamel » et « M.Abdelkader » abattus précédemment par les éléments de l’ANP, respectivement en 2008 et 2014, et a deux enfants activant parmi les groupes terroristes et les exhortant à revenir au droit chemin et abandonner l’activité terroriste. La deuxième famille est composée d’une femme et de ses cinq enfants, marié avec le terroriste « G.Yazid » dénommé El-Mouthana.
Ces deux familles, et notamment les enfants vivaient sous le joug des terroristes en tant qu’otages et dans des conditions inhumaines, dépourvus de leurs droits élémentaires. Une fois approché par les éléments du détachement de l’ANP, ils ont saisi l’occasion et se sont rendus, afin de ne plus subir l’exploitation et la violence qui leurs étaient imposées par les terroristes.
Ces résultats interviennent après les opérations menées par les détachements de l’ANP, en étroite coordination avec les différents services de sécurité et l’exploitation efficiente de renseignements.
Ces deux familles sont actuellement prises en charges par les services sociaux compétents et se trouvent dans de bonnes conditions.
Selon certaines associations, de nombreuses familles, composées notamment de jeunes filles kidnappées, sont restées dans les maquis, otages des groupes armés durant plusieurs années. Certains de ses femmes ont été mariés de force à des terroristes; qui ont été tués à leur tour. Leur calvaire s’est arrêté hier avec leur reddition à l’armée.
Amir Hani