Sortie de « couloir » de Taoufik Makhloufi
DIA-04 juillet 2020: Depuis quelques heures, certains médias et réseaux sociaux sympathisent avec l’athlète olympique algérien, Taoufik Makhloufi après que ce dernier a lancé un cri d’alerte sur son Twitter disant qu’il est bloqué en Afrique du Sud depuis quatre mois et accusant les autorités Algériennes de manque de considération.
L’athlète algérien qui a choisi, malheureusement, un jour comme celui du rapatriement des cranes des Martyrs de la Révolution Populaire, ce qui est un acte de mauvais gout, ne s’est pas attardé sur les conditions de son « pauvre » confinement en Afrique du Sud.
D’abord, quel que soit la volonté du Gouvernement, les rapatriements d’Afrique du Sud sont soumis à l’interdiction par Johannesburg de l’espace aérien sud-africain. Une restriction qui s’applique à tous les pays y compris l’Algérie. Les autorités avaient même prévu de le faire embarquer sur un avion de la Sonatrach, mais ce dernier n’a pas reçu l’autorisation de rejoindre l’Afrique du sud.
Ensuite, Taoufik Makhloufi fait preuve d’une malhonnête en indiquant être abandonné par les autorités algériennes. En réalité, l’athlète olympique est logé dans une villa de l’ambassade d’Algérie à Pretoria, avec piscine, Cuisinier, domestique et chauffeur, ce qui n’est pas alors que l’athlète parle d’absence d’un geste de soutien de la part des pouvoirs publics. Depuis 4 mois, Makhloufi est aux petits soins de la diplomatie algérienne, sans aucun frais, et dans des conditions luxueuses mêmes. Conscient de sa maladresse médiatique, Makhloufi a rectifié le tir en précisant qu’ils sont très bien pris en charge par l’Ambassade d’Algérie à Prétoria et que le ministre Khaldi prend souvent de ses nouvelles par téléphone. Ce dernier a réagit dans le quotidien Liberté en affirmant que l’Etat algérien veille rapatrira les athlètes algériens dès que les conditions le permetteront.
Enfin, Makhloufi devrait être inspiré par d’autres athlètes qui ont des moyens financiers importants comme lui, tel que le footballeur Islam Slimani, qui n’a pas hésité à affréter un jet privé pour rejoindre sa famille en Algérie. Slimani ayant même passé la quinzaine de confinement dans l’hôtel Mazafran comme tous les algériens rapatriés avant de rejoindre sa famille.
A.H