DIA-06 octobre 2022: La sinistre présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a fini par être rattrapée par a justice et jugée pour ses déclarations et positions racistes et haineuses. Le procureur de la République près le tribunal de Cheraga (Alger) a requis, mercredi, une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 50.000 DA à l’encontre Naïma Salhi, poursuivie en justice pour atteinte à l’unité nationale et diffusion de publications racistes susceptibles de porter atteinte à l’intérêt du pays.
Elle est accusée « d’atteinte à l’unité nationale » et l’incitation à la haine, suite à une plainte déposée contre elle par un collectif d’avocats.
Pour rappel, il y a deux années, un groupe d’avocats ont déposé une plainte contre Naima Salhi pour « incitation à la haine raciale ». Elle avait appelé, en plein Hirak, « au meurtre des citoyens de la région de Kabylie». Elle avait aussi affirmé en toute impunité qu’elle interdira à ses enfants de se marier à des Kabyles, qu’elle a qualifiés de « zouaves », ce qui avait suscité la réaction de la classe politique, des avocats et défenseurs des droits de l’Homme ainsi que le Haut commissariat à l’Amazighité.
Amel Bouchaib