France : une nouvelle Première ministre de la Gauche pour relancer les relations avec l'Algérie - DIA
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France : une nouvelle Première ministre de la Gauche pour relancer les relations avec l’Algérie

DIA-18 mai 2022: Le président français, Emmanuel Macron, a décidé de confier le poste de Premier ministre à Elisabeth Borne qui est technocrate issue de la Gauche réformiste, alors que ses deux prédécesseurs étaient issus de la droite, notamment Jean Castex qui était xénophobe et surtout un anti-Algérien.

La nouvelle Première ministre a été conseillère de Lionel Jospin puis de Jack Lang, avant de devenir directrice de cabinet de Ségolène Royal, alors ministre de l’Ecologie. C’est dire qu’elle a évolué dans la Gauche, laquelle est connu pour sa proximité avec l’Algérie et le Monde arabe, contrairement à la droite qui a mené la France vers l’impasse.

En ce sens, le président français réélu pour un deuxième mandat, a préféré Borne à Catherine Vautrin, qui était… ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy en 2016. C’est dire que Macron veut marquer la rupture avec la Droite qui a fait perdre à la France ses intérêts en Afrique et dans le Monde arabe.

Durant ces dernières années, la Gauche a exclu la France de l’Afrique et a envenimé les relations avec l’Algérie. En ce sens, l’ex-Premier ministre Jean Castex constituait le principal facteur de blocage dans la relance des relations algéro-française.

Il faut donc s’attendre à un réchauffement dans les relations entre l’Algérie et la France, avec la relance prochainement du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui ne s’est pas tenu depuis 2017.

Amir Hani 

3 Comments

  • Nadri
    18 mai 2022 11:04

    Durant ces dernières années, la DROITE et non la gauche qui a exclu la France de l’Afrique et a envenimé les relations avec l’Algérie. Peut être que que je me trompe.

  • Mellah hocine
    18 mai 2022 11:57

    La gauche française reste le grand point noir de ces relations entre la France et l’Algérie.
    Dans François Mitterrand et la guerre d’Algérie, l’historien Benjamin Stora et le journaliste François Malye abordent deux questions centrales : comment celui qui, 25 ans plus tard, abolira la peine de mort, peut-il accepter l’exécution des militants algériens ? Quand François Mitterrand quitte le ministère de la Justice à la fin du mois de mai 1957, 45 condamnés à mort algériens ont été guillotinés en 16 mois. Comment expliquer le silence autour de cet épisode noir de la carrière du futur président de la République ?
    La gauche française restait en fait attachée au principe de l’Algérie française, par tradition jacobine, celle de l’assimilation. L’Algérie, à l’époque, c’était trois départements intégrés à la France, à la différence des autres colonies comme le Maroc ou l’Indochine. Mais dans ces départements, les musulmans n’avaient pas les droits du citoyen français. Cette gauche, socialiste principalement, ne voulait pas connaître le nationalisme algérien, ses leaders, sa démarche, son histoire singulière. Elle ne «voyait» pas le nationalisme algérien, elle ne «voyait» pas la question coloniale. .
    Qu’attendre d’une femme de gauche sur ces relations tumultueuses . Il convient de se désengager définitivement de cette France coloniale en procédant à un changement radical de notre organisation administrative, éducative, juridique et militaire . La France restera , pour le Algérie, un simple pays au même titre que tous ces pays européens qui oeuvrent pour alimenter une guerre qui n’existe pas.

  • Massinissa
    20 mai 2022 10:39

    RIEN QUE CA … !

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