Le collectif de "Liberté" et le SNJ dénoncent la décision de Rebrab de fermer le journal - DIA
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Le collectif de « Liberté » et le SNJ dénoncent la décision de Rebrab de fermer le journal

DIA-04 avril 2022: Selon nos confrères de Liberté, la décision de mettre la clé sous la porte a été prise par le propriétaire du journal, à savoir Issad Rebrab, l’un des plus importants hommes d’affaires en Algérie.
Face à cette décision, jugée « injuste », les employés du journal, mais aussi des intellectuels sont montés au créneau pour dénoncer le sort réservé au quotidien algérien.

Dans un communiqué rendu public ce dimanche 3 avril, les membres du collectif de Liberté sont sortis de leur silence pour appeler à la survie du journal qui, selon eux, est essentielle.
« Liberté a, durant ses trente années d’existence, porté les valeurs de progrès, de modernité et de défense des intérêts des citoyens et du pays. Ayant fait résolument le choix de la «famille qui avance», il a payé un lourd tribut durant la sanglante décennie noire pour que la République reste debout. Il compte quatre martyrs de la liberté et de la démocratie », lit-on dans le communiqué.
Selon les membres du collectif de Liberté, le journal serait à « apte » financièrement à continuer de paraitre. « Au demeurant, la société éditrice dispose encore de ressources financières suffisantes pour lui permettre de continuer à exister », ont-ils lancé.

Même réaction du Syndicat national des journalistes a dénoncé la décision de l’actionnaire majoritaire, du quotidien national Liberté, de mettre fin, froidement, brutalement et sans état d’âme à ce pilier de la presse algérienne et du combat pour le triomphe des valeurs démocratiques et républicaines, un des remparts contre l’obscurantisme depuis trois décennies.
Rien, absolument aucune raison, pas même l’implacable logique économique qui a déjà fauché des dizaines de médias nationaux, ne peut justifier cette décision extrêmement grave. Une décision désastreuse au plan médiatique, mais surtout aux conséquences sociales dramatiques pour des dizaines de travailleurs en général et des journalistes en particulier. Des confrères qui ont sacrifié les plus belles années de leurs vies au service de ce journal et pour faire de lui l’un des plus grands médias du pays.
Le Syndicat national des journalistes qui s’interroge sur les réelles motivations d’une telle décision qu’il condamne bien évidemment avec force, appelle son auteur à ne pas accomplir l’acte fatal.
Légalement, moralement aussi, M. Issad Rebrab ne peut ignorer en effet, ses vis-à-vis du collectif de Liberté et ses propositions concrètes et pratiques en vue d’éviter l’irréparable. Et il n’est pas trop tard pour se faire et de revenir à la raison, pour le plus grand bien de tous. Cela étant, le Syndicat ne peut, quant à lui, qu’être du côté du collectif et de nos confrères de Liberté. En toutes circonstances
P/ le syndicat national des journalistes
Le Secrétaire général
Kamel Amarni

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