Les 10 personnalités sportives ayant marqué l'année 2020 - DIA
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Les 10 personnalités sportives ayant marqué l’année 2020

DIA-02 janvier 2021: L’année 2020 a vu des personnalités ou des personnages du monde sportif s’illustrer, chacun à sa manière. A l’évidence, il y a des sportifs qui ont marqué l’année par leurs performances, alors que d’autres l’auront marquée par leurs déconvenues ou comportement négatifs.

Djamel Belmadi demeure la personnalité sportive numéro Un dans le monde footballistique en Algérie. Il continue de s’illustrer par ses performances avec l’équipe nationale. En plus d’être champion d’Afrique des nations avec l’équipe nationale en 2019, il demeure invaincu. Mieux encore, alors que l’on craignait une baisse de régime de l’équipe nationale en raison de la pandémie du Covid-19, c’est le contraire qui s’est produit.

Lors ses deux dernières sorties amicales, l’équipe nationale sous la houlette de Belmadi s’est imposée  devant le Nigeria et n’a pas pu se départager avec le Mexique. Il s’agit de deux sélections de niveau mondial que l’Algérie avait copieusement dominées. Cela sans parler des deux confrontations contre le Zimbabwe, remportées par les Verts en aller et retour. Avec Belmadi, le meilleur est à venir.

Ryad Mahrez, tout comme Belmadi, continue sur sa lancée. Le sociétaire de Manchester City ne cesse pas de s’illustrer au point où l’entraineur du Real Madrid, Zinedine Zidane, envisage de le recruter. C’est dire que Mahrez demeure un joueur de niveau mondial. En témoignent ses prestations en sélection et en club où il inscrit des buts d’anthologie.

Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi se distingue par ses positions incohérentes pour ne pas dire contradictoires. Zetchi  qui a annoncé qu’il n’allait pas se présenter à sa propre succession à la FAF en 2021, s’est empressé d’annoncer sa candidature au Comité exécutif de la FIFA, sachant qu’il ne peut pas être membre de la FIFA sans qu’il ne soit membre de la FAF.

Sans stratégie et sans aucune visibilité, Zetchi s’est aventuré par sa candidature à la FIFA, entrainant même avec lui le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi qui a annoncé le « soutien de l’Algérie au président de la FAF ».

Tout en souhaitant succès à Zetchi, il faut reconnaître qu’il n’est pas facile de s’imposer dans une élection à la FIFA où le lobbying et les coulisses sont déterminants. Or, Zetchi demeure inconnu sur la scène africaine et mondiale et ce n’est certainement pas les résultats techniques de l’équipe nationale, œuvre de Belmadi, qui vont l’aider dans cette élection.

Taoufik Makhloufi, triple médaillé olympique algérien dans l’épreuve du 1 500 m, a fait parler de lui cette année non pas par ses performances mais plutôt par ses déboires. Makhloufi était mystérieusement bloqué en Afrique du Sud où il était en préparation en pleine pandémie du Covid. Il avait passé le mois de Ramadhan tout seul en Afrique du Sud et avait alors lancé plusieurs SOS pour son rapatriement au pays.

Ce n’est pas le seul « malheur » qui a touché Makhloufi en 2020. Il a été soupçonné par France 3 de détention de produits et de matériels dopants. Il avait alors dénoncé « une campagne calomnieuse » contre lui, qui est un « champion propre » régulièrement suivi par la Fédération internationale d’athlétisme (World Athletics) et l’Agence mondiale antidopage (AMA), pour reprendre ses propos.

« Je possède un passeport biologique depuis des années et je n’ai jamais fait l’objet d’un contrôle positif. Je suis un athlète propre et ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer », avait déclaré Makhloufi. Une situation qui aura perturbé l’athlète dans sa préparation.

Rabah Madjer demeure incorrigible puisqu’il ne retient pas les leçons du passé. A chacune de ses sorties médiatiques, il multiplie ses maladresses et prouve qu’il demeure haineux envers le football et les footballeurs algériens.

Il avait préféré le Sénégalais Sadio Mané à Mahrez pour le titre de Ballon d’Or africain en 2019. Il avait fait montre de toute sa rancœur envers Mahrez et d’autres joueurs de l’équipe nationale qui avaient salué le recrutement de Djamel Belmadi en remplacement de…Madjer.

Il y a quelques jours, il a récidivé avec Mohamed Salah qu’il a qualifié de « digne ambassadeur du football arabe », ignorant les performances de Mahrez. Madjer ne changera jamais !

Nouredine Morceli, ancien champion olympique et du monde dans l’épreuve du 1 500m, aura eu une mauvaise expérience en politique. Désigné secrétaire d’Etat chargé du sport d’élite, Morceli a eu le courage et l’audace de se plaindre du poste qu’il occupait. Il avait estimé que sa mission n’était pas claire dans la mesure où il n’avait rien pu faire pour le sport d’élite en sa qualité secrétaire d’Etat chargé du sport d’élite. Il était plutôt éclipsé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid-Ali Khaldi d’où le coup de gueule de Morceli, ce qui lui avait valu son poste.

Salima Souakri qui n’a jamais été championne du monde ou olympique, a remplacé Morceli à ce poste. Comme son prédécesseur, l’ancienne judokate ne fait qu’accompagner le ministre dans ses déplacements, devenant du coup son « adjointe » pour ainsi dire. Depuis sa désignation à ce poste, Souakri n’a pas pris de décisions en faveur du sport ou des athlètes d’élite…

L’ancienne judokate a laissé la place à une nouvelle star du tatamis en Algérie en la personne de Amina Belkadi qui a été sacrée championne d’Afrique de judo en 2020 dans la catégorie (-63 kg), en s’imposant en finale devant la Marocaine Sofia Bellatar, vendredi à Antananarivo (Madagascar). La judokate sera l’une des meilleurs espoirs aux futurs Jeux Olympiques prévus à Tokyo en 2021. 

Mustapha Berraf, ex-président du Comité olympique algérien (COA) a quitté son poste en 2020. Après deux décennies , cédant sa place à Abderahmane Hammad (43 ans) marquant la rupture avec l’ancienne génération de dirigeants et ouvre la voie à une nouvelle vague de dirigeants jeunes. 

Antar Yahia, ancien capitaine de l’équipe nationale, a découvert la réalité amère du football algérien. Désigné directeur sportif de l’USM Alger, Antar Yahia a été limogé dans un premier temps par la direction de l’USMA, laquelle a fait fi de toute la notoriété du joueur et tout ce qu’il représente pour le football algérien. Après quatre journées de championnat, c’est le limogeage !

Le héros d’Oumdermane a failli être traîné dans la boue par la direction de l’USMA dont le président du Conseil d’administration est un illustre inconnu dans le monde du football. Il est vrai que Antar Yahia a été maintenu à son poste, mais le ressort est cassé et son départ n’est qu’une question de temps. Connu pour sa force de caractère et sa forte personnalité, Antar Yahia a refusé d’être limogé et a accepté son maintien à l’USMA afin de pouvoir démissionner et quitter le club par la suite de manière honorable.

Par ailleurs, l’année 2020 a été endeuillée par le décès de plusieurs sportifs et footballeurs dont l’ancien joueur de la glorieuse équipe du FLN, Said Amara, l’emblématique président de la JS Kabylie, Mohand Cherif Hannachi et Abdelkrim Mechia, un ancien grand dirigeant de l’USM Alger.

Connu pour sa probité et son honnêteté, Said Amara est resté un grand militant du football national. Il en est de même pour Hannachi dont le nom se confond avec les nombreux titres remportés par la JSK, alors que Mechia était l’homme de l’ombre à l’USMA au temps du président Said Allik. Il avait rendu de précieux services l’USMA qui avait connu ses plus belles années au temps de ce dirigeant efficace, mais humble. Paix à leurs âmes.

Nassim Fateh

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